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Vous vous trouvez sur un site qui se veut être en perpétuelle construction ou re-construction. Ce site est pour moi comme un lieu de test et le concept consiste à l'alimenter progressivement d'événements qui se passent principalement dans la capitale et qui cible la gastronomie et le tourisme. Je m'efforce de vous faire au mieux un retour d'expérience et les articles, les photos, sont bien du temps que je ne compte plus. L'idée première étant de se démarquer, j’espère que ce site vous plaira.

L’évènement mondain : culture ou contre culture.
L’événement, ce morceau de temps ne doit pas être un moment où on se retrouve isolé au milieu de participants indifférents, voir insignifiants ou sans conversation, mais doit être au contraire une rencontre de nouvelles personnes, de nouvelles cultures, d’une découverte de métiers différents, de passions partagées.

L'événement est alors créateur de réactions et d'interactions, de confrontations ou de consentements.
L’événement doit construire, nous élever et seulement là , il restera marqué dans notre mémoire comme une sacrée tranche de vie.

Les événements culturels, catalyseurs d'un portefeuille de créations, sur un temps imparti.
L’option ici privilégiée et de ne pas partir d’une définition de l’événement culturel mais de l’observation d’un ensemble de cas et d’exemples divers relevant de l’univers de l’événement culturel. L’événement culturel est un élément planifié avec un début et une fin délimités, en un lieu, et mis en œuvre dans un but précis.

Il y a sans doute plus de 1000 événements culturels et touristiques en France qui font la une des revues spécialisées et le bonheur des dépliants touristiques avec en tête d’affiche Cannes, Bourges, Angoulême, Avignon sans oublier la biennale de Lyon, le festival interceltique de Lorient, le festival des Vieilles Charrues dans la commune de Carhaix Plouguer, l’armada de grands voiliers à Rouen, le carnaval de Dunkerque, de Nice, les régates de Saint-Malo, les rencontres internationales de cerfs-volants à Berck sur Mer … la liste serait longue.

L’événementiel a pris une place de plus en plus importante dans l’ensemble de la vie culturelle, et de cette montée en puissance de l’événementiel et de son économie, est née l’ingéniosité de ces nouveaux acteurs de la vie culturelle dont le rôle pour l’information et l’accès à la culture est devenu important. L’événementiel investit parfois des espaces non dédiés à la culture (friches, terrains abandonnés, terrains militaires ou entrepôts désaffectés, la rue, une place de marché).
Le principal est que l’événementiel s’inscrit toujours sur un territoire.

L’événement créé parfois par pur hasard, amusement ou pari voir défi, ayant une vocation éphémère peut cependant s’inscrire dans la durée voir s’internationaliser avec succès par sa réitération (fête de la musique, nuit blanche, gays pride, techno parade, nuit des musées, tango de Mulhouse).

Nous pouvons ainsi distinguer le caractère exceptionnel et unique de certains événements ou événements récurrents qui deviennent des rendez-vous incontournables, véritables institutions culturelles avec partenariat financier, équipes permanentes, communication bien rodée. 
              
Crédit photo : Denis-Emmanuel






 
L’événement se révèle un véritable vecteur d’information et de communication qui peut se révéler fructueux s’il est bien organisé et bien ciblé.
Il n’y a pas vraiment de définition de l’événement ; toutefois on peut dire académiquement que l’événement est un fait important et marquant. Si on dissèque l’événement, l’on dira qu’il est une action particulière, déterminée dans le temps, la durée et l’espace, prévu et organisé volontairement pour un certain public sur un objectif déterminé. Ici donc pas d’improvisation, c'est une organisation maîtrisée un maximum, avec des moyens et des objectifs mis en évidence, ou la part de l’imprévu doit être minimisée le plus possible.

Les opportunités de mettre en place un événement sont nombreuses, diverses et variées dans une année que cela soit de la conférence à l’inauguration, de la commémoration à l’anniversaire. Les budgets qui y sont consacrés peuvent être importants. C’est pourquoi il convient de définir l’organisation que l’on va mettre sur pied, déterminer le type d’événement ad hoc pour cette occasion et cibler le public. 
Dans l'organisation d'un événement, l'on doit cerner l'objectif qui ne se confond pas avec le motif.                                           

Motifs et objectifs. 
Le motif est le germe qui donne naissance à l’événement, l’objectif est la raison pour laquelle on organise cet événement. 
Un simple exemple : un parti politique qui fête ses 100 ans. Le motif sera ses 100 ans d’existence et l’objectif sera une bonne façon de remercier les adhérents de leur fidélité et leur implication, de retracer le parcours de ce parti politique en se projetant sur les futurs projets, actions et lignes directrices.
L'événementiel touristique et culturel.                                               
Les événements culturels peuvent permettre aux territoires de se construire.
La multiplication des festivals, des arts de la rue et des spectacles hors les murs, l’événementiel a pris une place importante dans le paysage culturel français. Les collectivités locales les privilégient pour affirmer une identité culturelle.
Les élus locaux ont bien compris cette particularité et beaucoup ont alors soutenu des événements dont la finalité principale était moins de mettre à la disposition du grand nombre des spectacles de qualité, que de valoriser l’identité et l’image de leur ville, avec cette intention obsessionnelle manifeste : attirer les touristes.

Crédit photo : Denis-Emmanuel

Ces manifestations culturelles, par leur attractivité, peuvent transformer ces passants anonymes en joyeux complices alors que d’ordinaire quand ils circulent en ville, ils cherchent à s'éviter sans se regarder, dans une triste ignorance et dans un méprisable et lâche égoïsme.
 
Les villes ne sont pas les seules à chercher à promouvoir leur image grâce aux événements culturels : les régions et les groupements de communes s’appuient également sur l’événement culturel, en bien évidemment, s’appuyant sur les infrastructures existantes et en tenant compte si possible du passé historique du lieu. On peut bien dire que l’événement culturel joue un rôle fédérateur et c’est ainsi, qu’au fil des ans, certains événements culturels sont devenus de grands rendez-vous populaires ou une bonne occasion de remettre certaines fêtes traditionnelles tombées en désuétude (celles liées aux travaux des champs, à la fête de la moisson …) sur le devant de la scène, grâce à une technique et ingénierie culturelle audacieuse et toujours plus sophistiquée.
Si certaines fêtes sont tombées en désuétude, d’autres ont surgi durant le XXe siècle comme les fêtes historiques (les Médiévales en particulier, les reconstitutions historiques comme au Puy du Fou), les fêtes de quartiers, fête des voisins...  
Il n’est qu'a regarder les journaux régionaux pour constater que ces nouvelles fêtes, ou fêtes à l’ancienne, se sont multipliées de façon étonnante.

L’événementiel apparaît comme un temps particulier qui permet de restaurer un dialogue constructif avec le public. 
Les villes se livrent ainsi à une course à l’image à travers un événement culturel ; elles ont placé ces retombées médiatiques au cœur de leur stratégie de communication afin d’étendre leur notoriété ou d’acquérir une nouvelle notoriété.


Crédit photo : Denis-Emmanuel

La partie organisationnelle.
Quand les objectifs sont fixés et le public ciblé, la phase organisationnelle peut débuter. 
Il est bien évident que la facilité recommande de sous-traiter l’organisation de l’événement par une société spécialisée dans l’événementiel qui en prendra la gestion et l’entièreté. Cela représente comme on l’aura deviné un coût certain. 
L’autre alternative, c’est de fédérer les forces vives dont on dispose pour mettre en place ce projet événementiel ; c’est certes plus fastidieux, mais beaucoup moins onéreux. Il convient de nommer un chef de projet coordinateur, qui encadrera un groupe d’exécutants, souvent bénévoles, pour passer de la théorie à la pratique.

Ce groupe de travail a pour mission de construire l’événement et le définir.

  • Intervenants dans l’événement 
Dans le cas de colloques /conférences ils prennent la parole lors des débats. 
  • Lieu de l’événement 
En fonction des critères de sécurité imposés par l’administration (capacité des salles locaux, conditions de parking), équipements et logistique nécessaires pour la partie technique. La proximité d'infrastructures hôtelières et chambres d’hôtes est aussi à mettre en lumière car elle conditionne la possibilité aux intervenants et au public de pouvoir être hébergés après l’événement. En règle générale le lieu de l'événement tiendra compte des conditions d'accès au site avec la possibilité de parking pour voitures et autocars. La proximité d'aéroports et de gares ferroviaires est plus que souhaité.
La bonne tenue des équipements (sono, éclairage), des salles, des toilettes doit être vérifiée avant de prendre possession des lieux.
  •  Date de l’événement  
En fonction des agendas de chacun, des périodes scolaires, des contraintes liées aux réservations de salles. La date sera en fonction du public visé ; cela pourra être un jour de la semaine ou en week-end et l'horaire correspondra à la disponibilité de ce public. 
Il est évident qu'il faut éviter de rentrer en concurrence avec d'autres événements qui se dérouleraient au même moment. La date doit être calculée pour permettre un maximum de promotions et d'informations. 
  • Programme de l’événement 
Cela comprend l’accueil du public, le thème, le timing entre les différentes interventions, la partie repas et collation. Le timing est le plus difficile à tenir et souvent il est exaspérant d’assister à des événements qui traînent en longueur dont l’importance de choisir des intervenants qui peuvent délivrer un message clair et précis dans le temps qui leur est accordé. 
  • Catering de l’événement 
C’est la partie cocktail et collation ou apéritif. Il convient de choisir le traiteur qui sera dans un bon rapport qualité-prix pour satisfaire ce moment important qui souvent est source d’échanges et d’après conférence. 
  • Logistique de l’événement 
Cela va de l’invitation mail ou/et papier en passant par le nettoyage de ou des salles après la réunion en n'oubliant pas les badges nominatifs et la liste des invités contrôlées par les hôtesses sous la surveillance des vigiles, la mise en place de ronde de police dans le cas d'invités du monde politique ou diplomatique, la sécurité de la caisse, la mise en place de barrières de sécurité en continuant par le placard des affiches, les flyers, la campagne de publicité en se terminant, si cela se termine... par les petits sacs cadeaux, la signalétique, le vestiaire et son personnel, la sécurité, la protection civile pour les gros événements : autant dire que cela représente vraiment le plus gros morceau pour qu’un événementiel soit une complète réussite. 
  • Budget de l'événement
 Attention au budget car malgré une préparation méticuleuse et raisonné des surprises sont fréquentes. Cet exercice n'est pas si facile.Parmi les dépenses les plus courantes nous avons le personnel, les artistes si un spectacle est programmé, les frais de traiteurs bien évidemment si cocktail, repas ou petit déjeuné de prévu, la location de ou des salles avec prestation de nettoyage, les locations de sono, chaises, l'éclairage et le chauffage sans oublier les frais de communication, affiches, prospectus et l'indispensable assurance. 
La liste n'est pas exhaustive ce qui démontre bien l'importance de ce secteur. 
  • Communication de l'évènement
La communication peut-être mise en place après l'événement par l'envoie de communiqués ou dossiers de presse en direction des grands médias.  

En quelques mots un événementiel ne se prépare pas in extremis. Il convient donc de si prendre plusieurs mois à l'avance.
 a) Définir une date la mieux adaptée aux fondements de l’événementiel. b) Cibler le public pour les invitations pour établir une liste d’invitées exhaustives et élaborer un plan stratégique efficace pour la communication de l'évènement. c) Choisir le lieu le plus approprié. d) Cerner  le budget pour qui colle au mieux à l’événement. e) Établir le programme. f) Décider des intervenants. g) Mettre en place une logistique qui réponde à cet événement et savoir anticiper les problèmes qui pourraient se poser. h) Ne pas oublier les assurances et autorisations administratives.

Risques et imprévus.
Le risque zéro n’existe pas, et ce, malgré toutes les précautions prises. Le type de manifestation, de l'endroit ou elle a lieu, du nombre de personnes attendues, du type de public... l'anticipation de ces risques est nécessaire pour ne pas se retrouver devant des catastrophes.

Toute  organisation comporte des risques et imprévus (jusqu’à l’annulation pure et simple de l’événement) il y a les risques liés aux conditions climatiques (annulation d’un concert de Johnny Hallyday à cause d’une pluie incessante), à des risques d'attentats (mesures de haute sécurité) et les risques mineurs liés à des grains de sable dans ces beaux rouages. 


Pour les risques liés à la météo, bien que cela ne soit pas toujours facile, il conviendrait de choisir si possible une période ou normalement la météo est clémente - Toutefois il faut reconnaître que toute date peut subir des conséquences météorologiques catastrophiques (en été des orages imprévus peuvent déstabiliser la plus opérationnelle des logistiques).


reunion, table ronde
De petits risques peuvent contrarier des organisations bien rodées comme un powerpoint qui ne veut pas se lancer, une sono qui sans avoir prévenu rend l’âme, l'informatique qui mouline ou encore, le principale intervenant qui prévient au dernier moment parce qu'il est bloqué quelque part... il est difficile de le remplacer voir impossible ; comment va t'on faire?


Quelles sont les qualités pour être un bon organisateur d’événements

La première des qualités est sans conteste l'écoute et la compréhension des attentes du commanditaire de l'événement. Si l'organisateur ne perçoit pas et n’anticipe pas les attentes du donneur d'ordre, cela risque fort de se solder par un échec. Par ailleurs il faut une bonne dose d'imagination, de créativité, un certain esprit d'initiative, posséder un bon carnet d'adresses et une louche de persévérance, sans être psychorigide, parce que l'imprévu et l'improvisation est omniprésent dans l'événementiel.
Bien évidemment toutes ces qualités sont à partagées avec l'équipe en place. 
  

Pour un événement... c'est vraiment un événement qui, avec ces 620 000 visiteurs accueillis cette année, demeure un rendez-vous à ne pas manquer.
C'est en effet la 54e  édition du Salon de l'agriculture. Dans les allées du Salon, cette belle cuvée  était encore cette année riche en manifestations, qu'elles soient culinaires ou autres, et ce malgré les énormes difficultés que traverse le monde agricole actuellement. 
 
Crédit photo : Denis-Emmanuel

L' agriculture : une passion, une ambition.                    

                                     
Avoir une ambition pour notre agriculture, c'est avoir une ambition pour la France. C'est pour cela que je me suis engagé depuis 5 ans pour une agriculture ambitieuse sur le plan économique et environnemental, une agriculture qui chaque jour renouvelle ses pratiques, investit dans l'avenir, défend ses atout et ses spécificités. L'agriculture est un secteur essentiel de notre économie, et le demeurera, j'en suis certain.  Stéphane Le Foll 


Sondage : 87% ont une image positive des agriculteurs, selon un sondage Odoxa pour Groupama et 86% pensent que le métier peine à attirer, car très difficile.    
Toujours divisé en quatre univers : l'élevage et ses filières ; les cultures et filières végétales, jardins et potagers ; les produits des régions et du monde.
Cette année, services et métiers étaient le thème, sur la formule : agriculture, passions et ambitions, le tout inspiré de l'actualité, ce qui a rythmé le Salon.

Formation, savoir-faire, métiers et innovations étaient donc au cœur de cette édition. Depuis 2000, la vache est l'emblème du Salon. Le centre national des expositions et des concours agricoles et le comité d'élevage commencent par choisir une race à mettre à l'honneur, puis un animal est sélectionné, qui deviendra la star du Salon et de l'affiche officielle. 
L'égérie du Salon cette année s'appelle Fine, une bretonne Pie-Noir de 6 ans d'âge qui pris ses quartiers au pavillon 1, sur l'allée Prestige. N'oublions pas tout de même nos anciennes élues : Filouse, Bella, Cerise ou Candy
Les stars du Salon, nos amies les vaches, se doivent d'être rutilantes.
A chaque éleveur son petit truc qui fera peut-être la différence : du lavage au mir pour dégrossir, pour ensuite affiner par un shampoing à la camomille (en plus cela sent bon) qui rend un poil brillant et enfin pour terminer par un bon brossage et ce pour le plus grand plaisir de nos coquettes.
 
Les politiques attendus de pied ferme au salon.
Comme chaque année, le Salon de l'agriculture est un passage obligé pour les hommes politiques, et d'autant plus en cette année électorale.
 
Les agriculteurs ont attendus de pied ferme les candidats à la présidentielle lors du Salon de l'agriculture sur fond de climat de découragement et de questionnement.

On s'en désole vraiment, mais cette année, poules, dindes et canards ne seront pas de la fête en raison, comme chacun sait, de la très virulente épidémie de grippe aviaire qui frappe de plein fouet le Sud-Ouest de la France, bastion entre autre du foie gras. 
C'est la crise (une de plus) dans ce secteur qui se relève difficilement de revers économiques, climatiques et sanitaires.
C'est dans ce climat que les attentes, vis à vis des politiques, sont grandes avant l’élection présidentielle, d'autant que la question agricole n'a pratiquement pas été abordée lors des débats de la primaire. 

Crédit photo : Denis-Emmanuel

Un stand qui ne désemplit pas... c'est bien le stand Lidl. 
Dégustation toute la journée des produits Lidl : viandes de production française et rencontres organisées avec les éleveurs, charcuteries, fromages.
On comprend que ce stand ait rencontré un franc succès autant pour les produits proposés en dégustation que pour l'accueil qui était des plus chaleureux. 
Bravo Lidl pour cette heureuse initiative, pour la qualité des produits et pour la défense du made in France. 

Lauréats Blason d'or et Qualité d'or.
Mise à l'honneur des lauréats Blason d'Or et Qualité d'or, qui ont reçu leurs trophées qui récompensent les meilleurs bouchers.  Fidélité dans l'engagement, dynamisme, implication dans les démarches sous les signes officiels de qualité, animations, service aux clients, sont autant de critères qui ont permis cette année de désigner les lauréats de cette  promotion.

On reconnaît un boucher passionné par les filières Label Rouge limousines à son appartenance au Club très sélect des Blasons d'Or, gage de son professionnalisme et de son engagement pour la promotion et le développement des filières limousines, signe officiel de qualité et d'origine. Pour 2016, 5 bouchers se sont vus remettre le prestigieux Blason d'Or (qui n'est remis qu'une fois par an) à l'occasion du Salon de l'agriculture.
Les grandes et moyennes surfaces ne sont pas oubliées. Cinq d'entre elles ont également été honorées d'un trophée Qualité d'Or, l'équivalent des Blason d'Or en grande distribution, avec pour la première année un trophée label Limousin.

Le salon de l'agriculture, c'est aussi le SIMA à Paris Nord - Villepinte.
Le SIMA, s'est  tenu à Paris Nord - Villepinte. Ayant lieu tous les 2 ans, le SIMA est un évènement professionnel incontournable du monde agricole. C'est le Salon de toutes les technologies et solutions au service d'agricultures performantes et durables. C'est un Salon qui attire des agriculteurs curieux de ces immenses engins bourrés maintenant de technologies. Le SIMA a comptabilisé en 2015 prés de 238 848 entrées professionnelles et plus de 1300 exposants dont 50% d'internationaux.


Prix Moovjee au Trianon.
Le Prix Moovjee - Innovons Ensemble (mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs), grand concours national, récompense chaque année des jeunes entrepreneurs, des porteurs de projets et des auto-entrepreneurs de 18 à 26 ans (30 ans pour les doctorants).

Ils sont 10 à avoir été primés sur 316 candidatures lors de la cérémonie organisée au Trianon à Paris. Les candidatures ont été retenues et étudiées par un jury composé de 120 personnalités entrepreneurs, enseignants, leaders d'opinion, journalistes spécialisés... 
A la clé 25 000€ à partager entre les différents lauréats. Le prix le plus important étant le Grand Prix Moovjee qui reçoit 10 000€ c'est Alexis Ucko le grand vainqueur de cette édition 2017.
Les autres prix se voient recevoir entre 1000 et 5000€ selon leur importance. 
Dans la salle de spectacle du Trianon, face à un public rassemblant plus d'un millier de personnes, les lauréats de cette 8e édition ont été dévoilés. En présence d'Arnaud Le Gal, rédacteur en chef aux Échos et de Malek Boukerchi, conteur, tisseur de rêves, la soirée a été riche en surprises et rebondissements notamment avec la réalisation d'une œuvre de StreetArt sur scène, par Ckeja

Le prix Moovjee - Innovons Ensemble, c'est à la fois une reconnaissance de son entreprise et la possibilité de faire partie d'une communauté active d'entrepreneurs. C'est intégrer un mouvement dynamique, de pouvoir participer à son essor en apportant sa pierre à l'édifice.                                                                                                          

Crédit photo : Moovjee                 

L'Afrique à portée de main sur les terrasses des Galeries Lafayette.


Montrer la réalité de l'Afrique avec un œil différent.
Se tenait l'événement l'Afrique c'est chic. Tous les talents étaient représentés :
entrepreneurs, danses, musiques, défilés et dégustations. Ce mélange des disciplines était des plus appréciable et donnait une représentation de l'Afrique dans tout ce qu'elle a de richesses et diversités culturelles. La jeune entreprise  l'Afrique c'est chic veut fédérer les talents africains dans le domaine de la culture de l'art de la mode.

Maguette Mbow : l'Afrique a soif de montrer ses talents créatifs. 
Grâce au numérique ce passionné des cultures afro fait se connecter les talents africains dans les domaines de la culture, de la mode ou encore de la technologie. Il a tout compris avec 20 ans d'avance, ce parisien d'origine sénégalaise, membre fondateur de la plate forme l'Afrique c'est chic.

Il travaille avec sa jeune équipe à promouvoir de jeunes entrepreneurs dans le domaine de la culture, de l'art de la mode ou encore de la technologie. L'Afrique c'est chic, c'est aussi l'initiative qui a fait son chemin pour devenir aujourd'hui une plaque incontournable pour ceux qui innovent et ceux qui veulent saisir cette dynamique. 
Les propos de Maguette sont clairs : la créativité africaine est en train de vivre une transformation durable et il faut choisir son positionnement.
Concrètement, il s'agit de mettre en relation durant les rencontres et un forum annuel, un grand nombre de créatifs africains. 
Aujourd’hui, l'Afrique revient au centre de tous les débats, par la force de sa culture, son modèle d'organisation sociétale, sa population en majorité jeune et créative, ses richesses naturelles mais également par le réalisme économique du monde actuel secoué par des crises profondes. 

L'Afrique n'est plus perçue comme un problème mais comme une solution.
Le rôle du numérique dans le partage des cultures afro à travers le Monde est une vraie révolution. 
Le digital est aujourd'hui le grand média de vulgarisation de l'histoire à l'instar de nos griots en Afrique. Ainsi c'est une forme de tradition orale qui laisse des traces. 
Ce digital abolie les distances, réduit les frontières et les distances : Dakar n'est plus qu'a un clic de Paris, Abidjan n'est plus qu'a un clic de Shanghai ; c'est une opportunité et une chance pour l'Afrique qui peut ainsi devancer le progrès et partager la richesse de son histoire, les vertus de ces produits naturels, la créativités de ses contenus.
L'Afrique ne se résume pas aux clichés de guerre, de famine et de maladies qui envahissent internet et les chaînes internationales.
L'Afrique regorge de très beaux atouts et une nouvelle dynamique.   Maguette Mbow


                                                                            
Il y a ici des mannequins riches en couleurs, mais n'oublions pas qu'il y a aussi les photographes !

Saluons nos photographes qui savent saisir l'instant T ; un sourire vrai, du courage, l’opiniâtreté, de la volonté qui se lisent ou se devinent sur les visages de nos mannequins.
Remerciements particuliers pour Didier Teurquetil  (à qui nous devons ces photos) pour son professionnalisme : la qualité de ses photos et la spontanéité des personnes qu'il a saisie sur ses clichés et ce, toujours dans une grande gentillesse, patience et efficacité.


L'entreprise  Sensuel Orient  présente à l'Afropean rooftop.



Sensuel Orient est une gamme de produits de soins naturels sans produits chimiques ni conservateurs disponible en France et en Tunisie. C'est revenir aux produits naturels authentiques.
 
Les femmes orientales utilisent depuis des millénaires des recettes à base de plantes et d'épices pour leur beauté. L'Orient a toujours été la source du savoir en la matière et les recettes se sont transmises de mère en filles.

Sensuel Orient a redécouvert ces recettes auprès des plus âgées, en a vérifié l'efficacité puis s'est efforcé à les reproduire, puis à les moderniser pour les adapter aux temps modernes sans en altérer les effets, sans ajouts ni conservateurs, ni produits chimiques.
L'entreprise a banni les outillages automatiques pour leur production. L’aloès véra, l'olivier ainsi que diverses graines sont cultivés sur des sols vierges de toute pollution chimique.
L'entreprise se fournie auprès de petits producteurs pour les ingrédients et essences rentrant dans les compositions.
Pour répondre aux contraintes de conservation, les flaconnages sont en verre uniquement bannissant ainsi toute matière plastique. 

L'entreprise découvre au fil du temps d'autres recettes pour notre plus grand plaisir, sans effets secondaires et sans molécules chimiques.
 

Les 85 ans de Monoprix.
Depuis 85 ans Monoprix affirme sa passion du commerce au cœur de la ville et pionnier dans bien des domaines, Monoprix a su bâtir une relation unique avec les français et s'impose comme une marque audacieuse qui réenchante le quotidien à l'occasion de ses 85 ans. Monoprix célèbre la relation unique qu'elle a tissé avec ses clients à travers les iconiques packaging à messages. Les packs Monoprix ont été porteurs de façon aléatoire d'une offre cadeau unique qui s'est activée astucieusement lors du passage en caisse. Parmi les cadeaux, une semaine au Japon, un saut à l'élastique, des places pour Rock en Seine ou encore un voyage en Floride. Par ailleurs en guise de clin d’œil, une sélection de produits ou le deuxième article est à - 85%. Bien plus qu'une enseigne au cœur de la ville depuis 85 ans, Monoprix c'est imposé comme une marque à part entière en faisant le choix de redonner au quotidien ses lettres de noblesse avec audace et créativité. La marque a su ainsi construire une relation unique de proximité et de connivence avec les consommateurs, autour des packagings de ses produits maison aux accroches humoristiques qui fédèrent une large communauté sur les réseaux sociaux.

Leader du commerce de centre-ville avec une présence dans plus de 250 villes en France, Monoprix propose chaque jour à ses clients des offres innovantes et variées de produits et services au travers de ses 6 enseignes : Monoprix, Monop', Monop'Daily, Monop'Beauty, Monop'Station et Naturalia. Tous partagent le même objectif : rendre le beau et le bon accessible à tous.
Monoprix, c'est 100 magasins à l'international. Présent en Tunisie, Ile Maurice, Libye, Qatar, Luxembourg, Liban et Martinique.
Chaque année, Monoprix recrute plusieurs milliers de collaborateurs venus de tous horizons. Le groupe attache une grande importance à leur formation et au développement de leurs compétences tout au long de leur parcours.
Depuis l'ouverture du premier magasin en 1932, Monoprix n'a vraiment jamais changé de modèle : rendre le bon et le beau accessibles à tous au centre-ville et de ce choix d'implantation, Monoprix à toute l'originalité de son business modèle et récolte ainsi chaque jour les fruits de son positionnement urbain, inchangé depuis 80 ans. Passionné par la ville, il  constitue un formidable lieu de vie : il faut bien dire que le groupe a fait de la proximité, sa raison d'être.
Monoprix s'est donné pour ambition d'être la référence en matière de commerce de proximité. Il y a 25 ans, l'enseigne étais la première à proposer la livraison à domicile. Aujourd'hui, c'est le click and collect qui permet au client de commander et de payer en ligne et de venir récupérer leur course en magasin au moment de leur choix. Monoprix concentre ses efforts vers plus de personnalisation des échanges avec ses clients grâce aux collaborateurs au magasin.

L'offre alimentaire est gourmande et inventive et se veut à l'écoute des tendances. Monoprix cultive aussi la curiosité de ses clients au sein des bureaux d'achat de ces sélectionneurs, experts et passionnés, portés par l'amour des produits sans cesse renouvelés dont la qualité se doit d'être irréprochable.
Le crédo : un très bon assortiment afin de proposer une offre à la fois étendue et originale qui satisfait vraiment toutes les envies.


C'est avec l'histoire que l'on bâtit l'avenir ou le devoir de Mémoire.
Cérémonie en présence du président du Conseil général Christian Favier.

Nous sommes devant la préfecture de Créteil. Des cérémonies de commémoration du 8 mai 1945, date de la fin de la seconde guerre mondiale et de la capitulation de l'Allemagne nazie, se tiennent dans de nombreuses villes du Val de Marne, dont deux cérémonies départementales à Créteil. Les associations d'anciens combattants y étaient conviées.
Nous sommes ici pour nous souvenir des victimes de la déportation, de ceux et celles qui ne sont pas revenus, de ceux et celles qui ont été atteints dans leur chair et dans leur esprit, dans l'enfer du système concentrationnaire. Après la minute de silence et de recueillement, le traditionnel cocktail réunit les Anciens dans les salons de la préfecture.                       

Crédit photo : Denis-Emmanuel

La Semaine Africaine à l'Unesco.


Du 22 au 24 mai derniers, s'est tenue au siège parisien de l'Unesco, la semaine africaine. Pendant ces quelques 72 heures, en commémoration de la naissance de l'Union Africaine, les pays du continent se sont unis pour un hymne à l'Afrique. Placée cette année sous le parrainage du ministre gabonais de l’Économie numérique, de la Communication et de la Culture, Alain Claude Billie-By-Nze, l'édition 2017 a été comme d'habitude, un bouillon d'activités diverses.
En présence de la directrice générale de l'Unesco, des présidents des commissions de la Semaine Africaine 2017, des ambassadeurs en France, de la République d'Angola, du Rwanda, du Gabon, du ministre d’état, ministre de l’Économie numérique, de la Communication, de la Culture et des Arts de la République Gabonaise.
Porteur d'un message d'Ali Bongo Ondimba et soucieux de faire le point sur la coopération avec cette institution spécialisée de l'ONU, le ministre a été reçu en audience par la directrice générale, madame Irina Bokova. Ce fut ainsi l'occasion de lui remettre, au nom du Gabon, une œuvre originale signée du maître Georges Mbourou.
Au cours de son intervention lors de la cérémonie d'ouverture, le ministre  Alain Claude Bilie-By-Nze a rappelé les défis du chômage, de la précarité et parfois de l’émigration forcée qui est souvent le lot des jeunes du continent. Il s'est par ailleurs félicité de la confirmation par l'Unesco de son engagement en faveur des États africains membres, en décidant  que la période 2014-2021 serait consacrée à l'Afrique et à l'égalité des genres. Il a salué l'opportunité donnée aux États membres de l'Organisation de présenter une Afrique unie et plurielle dont la vocation sera de promouvoir le rapprochement des peuples. 
Cet événement confirme l'engagement de l'Unesco en faveur du renforcement de sa coopération avec l'Afrique. Le Gabon y a toujours pris part.

La Semaine Africaine est organisée par le groupe africain des États membres de l'Unesco, sous la présidence du Mozambique. Elle s'articule autour d'animations, de concerts, de projections de films, d'expositions et de tables rondes ou discutions et interprétations donnent des échanges particulièrement fructueux...
La manifestation a pour objectif d'accroître la visibilité de l'Afrique par la mise en avant de la diversité de son patrimoine culturel et artistique. 

Coup de Cœur pour la marque Tombasana de Célia Pale.
La créatrice de la marque Tombasana, Celia Pale qui signifie demoiselle dans sa langue locale, est une marque de bijoux, sacs et accessoires ethniques et originaux.
Célia a crée sa marque dans le but d'aider les femmes de son pays à être indépendantes financièrement. 
Toute la production est réalisée au Mozambique.


Crédit photo : UNESCO

Investir dans la jeunesse africaine, tel était le thème de cette édition pour laquelle le Burkina Faso a été chargé d'organiser la soirée cinéma.
Pour ce faire, la délégation permanente, sous la conduite de l'ambassadeur Alain Francis Gustave Ilboudo, s'est attelée à choisir et proposer des films qui cadrent avec la thématique. C'est ainsi que deux documentaires et un long métrage ont été projetés le 23 mai, en présence de cinéphiles.
Tourbillon à Bamako, le long métrage, est une œuvre du réalisateur français Philippe Dominique


Ce film est une comédie qui dévoile la vie quotidienne des jeunes de Bamako à travers la famille, l'amitié, le travail et donne une autre image de l'Afrique. 
Tous les thèmes sont abordés tels que l'éducation, la polygamie, le sida, l'excision ... en comédie drôle et colorée.
A l'issue de la séance, qui a été marquée par de nombreux commentaires et échanges avec les membres de l'équipe du film, la gastronomie burkinabé a été honorée à travers des spécialités au cours d'un cocktail.
Dans la continuité de la Semaine Africaine, sur la page gastronomie une présentation du chef Loïc Dablé.

La Semaine Africaine : percussions, chants et danses.


Yin Sin ou l'art de revisiter la peinture. Exposition à l'Intercontinental Paris le Grand.

Crédit photo : Denis-Emmanuel

Yin Sin est un artiste vraiment original et de grand talent, qui avec finesse et humour, revisite la peinture française dite classique, ou l'on retrouve sans hésiter l'influence des grands maîtres européens. Il peint sur les tableaux des autres... et il est sans aucun doute le seul à oser ce procédé, pour le moins singulier, vous en conviendrez : ce magicien au pinceau reprend avec dextérité des originaux et surprise : il transforme un sujet occidental qui pourrait être un portrait du XVIIIIe français par exemple, en thème chinois. Il substitue aux sujets originaux, des visages, des personnages ou bien de magnifiques décors chinois... et voila une métamorphoses d'une œuvre d'art qui pouvait se trouver surannée, parfois en déshérence. Il lui donne une nouvelle vie. Et c'est ainsi que souvent, à partir de vieilles croûtes vouées au bucher, il réalise de superbes et surprenantes toiles. C'est une véritable résurrection ; le tableau renait, modifié, transformé, avec des traits que nous lui connaissions pas, et se retrouve dans un nouveau contexte et environnement ... en Chine.

Chaque œuvre semble être un clin d’œil, pour un savant mariage entre Orient et Occident, célébré dans un clair-obscur. Nous sommes dans une mystérieuse et énigmatique vision décalée : les pagodes remplacent les clochers, les robes de brocart recouvrent les ternes redingotes élimées, la parisienne au visage sans attrait et triste, peinte en 1854, est devenue maintenant, une ravissante jeune femme rebaptisée madame Young... dans une composition toujours très classique.
Pour ce faire, Yin, en perpétuelle recherche de tableaux, écume les brocantes, vide-grenier, antiquaires ou marché aux puces, fréquente les ventes aux enchères en achetant suivant ses disponibilités et opportunités.  

Yin Sin est né à Kashgar, Xinjiang dans l'ouest de la Chine, où se trouvent le désert de Gobi et la Route de la Soie, en 1957. Durant son adolescence, lors de la Révolution culturelle, il peint des affiches de propagandes de l'Art Officiel qui seront ses premier coups de pinceau à l'âge de 11 ans, s’exerçant déjà sur des tableaux de propagande politique de fortes couleurs, sur de grandes affiches.
Après la Révolution, Yin Xin entre à l'Académie des beaux arts de Xi'An et au RMIT de Melbourne en Australie, où il poursuit des recherches artistiques et son travail de peintre figuratif. 
En 1992, il voyage : Taïwan, Hong Kong, Pékin puis il s'installera à Paris en 1994 pour vivre et travailler et commencer aussi une nouvelle vie de créativité. Comme il le dit  Paris s'ouvrit vers moi et je sentis que j'avais trouvé ma maison.
Il est maintenant le peintre chinois le plus parisien, bien qu'il ait l'impression qu'il soit le premier artiste et le deuxième chinois.

Une autre et belle aventure de Yin est sa salle d'exposition d'atelier à Paris sur la rive gauche, au cœur de St Germain des Prés, une galerie spacieuse pour présenter ses peintures uniques et offrir un salon pour entamer un débat ou une conversation créative et intellectuelle. L'espace est orné des œuvres de Yin dont les influences tirent  ses racines dans le Turkestan chinois.
Cela a été très bien conçu par l'artiste afin de créer un environnement de bienvenue dans un esprit d'esthétisme, pour les amateurs de peintures . En plus de toutes les villes dont il a séjourné, il a exposé à New York, Tokyo, Bologne, Londres et bien sûr Paris, à la galerie Jonas.
La salle d'exposition est nichée parmi l’École des beaux arts, le musée Delacroix et l'église st Germain des prés. A découvrir, au 4 de la rue Cardinale, à Paris. 
A la Maison de la Chine, place Saint-Sulpice à Paris, la série de peintures Métamorphoses, a été exposée, d'une manière originale, dans une salle toute en hauteur, habituellement lieu de restauration, avec de curieux sièges et un éclairage qui renforce l'aspect passéiste des toiles.

Crédit photo : Yin Sin


Visite du président Poutine à Versailles pour l'exposition Pierre le Grand.

Crédit photo : Y.T.

Exposition Pierre le Grand (1672 - 1725) au Grand Trianon.

Crédit photo : Presse / Château de Versailles

Consacré au séjour de Pierre le Grand à Paris et dans ses environs, en mai 1717, cette exposition au Grand Trianon commémore le tricentenaire de cette visite diplomatique. Fruit d'une collaboration exceptionnelle entre le château de Versailles et le musée d’État de l'Ermitage, elle présente plus de 150 œuvres ; peintures, sculptures, arts décoratifs, tapisseries, mais aussi plans, médailles, instruments scientifiques, livres manuscrits dont les deux tiers appartiennent au prestigieux musée de Saint Pétersbourg.
Issus de la dynastie et héritier des Romanov, fils du tsar Alexis Mikhaïlovitch et de Nathalie Narychkine, Pierre 1er, vingt ans après la Grande Ambassade qui l'a mené une première fois en Europe, entreprend un nouveau voyage en occident. Il atteint la France le 21 avril 1717 et y demeure jusqu'au 21 juin 1717. A Versailles, où il fait étape 2 fois, il est logé au Grand Trianon, du 24 au 26 mai puis du 3 au 11 juin 1717.

Le parcours de l'exposition suit pas à pas ce séjour qui, pour être officiel, n'en est pas moins libre car, particulièrement imprévisible, véritable force de la nature, Pierre 1er bousculera le protocole à maintes et maintes reprises. De nombreux mémorialistes, parmi lesquels Saint-Simon, le marquis de Dangeau ou Jean Buvat nous ont laissé de précieux témoignages permettant de retracer ce voyage.

Alléché par les récits de ses contemporains, le tsar souhaite voir de ses propres yeux la magnificence des résidences royales françaises, alors que son palais de Peterhof est en chantier. En France, le pouvoir accueille en grande pompe ce puissant monarque en qui il voit un allié précieux dans la lutte d'influence avec les Habsbourg.
Si ce séjour a des visées politiques et économiques, le projet d'alliance avec la France contre la Suède d'une part, la signature d'un traité de commerce de l'autre, ce star dynamique et réformateur, fondateur de la Russie moderne, veut voir par dessus tout ce que la France possède de plus remarquable afin d'en adapter certains modèles à son Empire. Durant les deux mois qu'il passe dans le Paris de la Régence, visites et réunions se succèdent avec des entrepreneurs, nourrissant sa réflexion, et de cela, nous pourrons admirer certaines réalisations dans le Saint-Pétersbourg et environs, fruits de travaux ainsi entrepris, à partir de l'année 1703. C'est ainsi que la Manufacture des Gobelins inspire ainsi la création d'une manufacture de tapisserie, et sur le modèle de la Manufacture royale des glaces, le lancement d'une abondante production de miroirs, défiant l'église orthodoxe qui interdit de s'y contempler.


Souverain, guerrier et voyageur, Pierre le grand parcourt le monde pendant quatre décennies, de la mer Blanche à la mer Caspienne, de la Hollande à la Moldavie et de l'Angleterre à la Perse. Cette grande personnalité a su s'imposer comme un des monarques les plus marquants de son pays, initiateur d'une nouvelle Russie.

Présentation de quelques œuvres issues de l'exposition Pierre le Grand.


Réception en soirée dans les salons d'honneur du Grand Trianon.

Crédit photo : Denis-Emmanuel

Vue aérienne du Château de Versailles.




Inauguration de la Fondation GoodPlanet, domaine de Longchamp, avec Yann Arthus - Bertrand.
En 40 ans, j'ai vu le visage de la Terre changer, et de mes voyages et mes rencontres a découlé la nécessité de bâtir un lieu de bienveillance et de vivre ensemble dédié à l'humanisme et l'écologie , a confié Yann Arthus-Bertrand, président de la Fondation GoodPlanet.

Crédit photo : Denis-Emmanuel et Laurence Wolff / Fondation GoodPlanet
 

Un endroit superbe, le château de Longchamp, un cadre bucolique au milieu du bois de Boulogne... et c'est resté longtemps une ruine.
En juillet 2015, la ville de Paris accorde la concession du Domaine de Longchamp pour une durée de 30 ans afin de créer un lieu dédié à l'écologie et à l'humanisme. Ouvert pour tous les publics, la fondation a ouvert ses portes le mois de mai 2017.
Prolongement du travail artistique et de l'engagement pour l’environnement, la Fondation GoodPlanet, reconnue d'utilité publique, a donc pour objectif de placer l'écologie au cœur des consciences, de susciter l'envie d'agir concrètement pour la terre et ses habitants et de sensibiliser l'ensemble des acteurs aux enjeux environnementaux et sociaux actuels. Elle met en œuvre des projets de terrains afin d'agir pour la planète et ses habitants, et propose ainsi de devenir acteur du changement en s'engageant à ses cotés. Dans le monde entier, ces projets de développement contribuent à améliorer l'environnement, la qualité de vie des populations impliquées et à lutter contre le changement climatique.

Crédit photo : Fondation GoodPlanet

Chacun d'entre nous, particuliers, entreprises et collectivités, peuvent agir et dessiner à son échelle, les contours d'un monde plus humain, plus équitable et plus généreux. L'implication de tous est nécessaire pour faire face aux enjeux écologiques et humains actuels et futurs, mais aussi et surtout pour mieux vivre ensemble.
Dans cette optique, la Fondation GoodPlanet met en œuvre des projets de terrain afin d'agir pour la planète et ses habitants, et propose ainsi à tout à chacun de devenir acteur du changement en s'engageant à ses côtés. Dans le monde entier, ces projets de développement contribuent à améliorer l'environnement, la qualité de vie des populations impliquées à lutter contre le changement climatique. Avec le programme Action Carbone Solidaire, elle intervient notamment dans les domaines de l'agriculture, les forêts, les déchets et l'énergie. Dans ce dernier, elle encourage par exemple la re-scolarisation des enfants par la construction d'écoles bioclimatiques. Chacun de ses projets de solidarité internationale démontre l'infinité de solutions durables et réalistes actuellement existantes, afin de bien construire l'avenir.

Sensibiliser, pour inciter à agir...
Afin d'inviter tout à chacun à préserver l'environnement et de convier au vivre ensemble, la Fondation Goodplanet organise tout au long de l'année différents types d'événements qui s'attachent à relever la beauté et la fragilité de la Planète et de ses habitants. Parce que l'on protège mieux ce que l'on aime, ce que l'on apprécie, ce que l'on connaît, la Fondation met en lumière de magnifiques images pour mieux sensibiliser.
Expositions photographiques, projections de films, campagnes thématiques ou animations de proximité, chacun des supports destinés au grand public et aux plus jeunes, rend hommage aux exceptionnels paysages et portraits que la nature a créés, espérant ainsi toucher le cœur des hommes. 
GoodPlanet invite également à s'ouvrir aux autres, à écouter et à partager les expériences de vie de milliers d'individus et ce, partout ce monde en grande évolution, à travers le programme 7 milliards d'Autres.
Quant au prochain défi de la Fondation, il sera de créer un lieu de référence unique pour partager et expérimenter le vivre ensemble à travers le Domaine GoodPlanet.

Crédit photo : Fondation GoodPlanet

Informer et éduquer, car savoir c'est déjà agir...
Consciente que pour agir concrètement, il faut d'abord comprendre les enjeux écologiques et humains, la Fondation GoodPlanet offre au public de tous horizons et de tous âge, de l'information et un contenu pédagogique adapté.

Grâce au magazine GoodPlanet, un service d'actualité environnementale et de presse en ligne, et à une collection d'ouvrages, la Fondation souhaite fournir à tous les clés de compréhension sur l'environnement et ses enjeux. Ses contenus éditoriaux s'attachent à délivrer une information factuelle et plurielle afin que chacun puisse se forger sa propre opinion et choisir d'agir à son niveau.
Convaincu que l'écologie et le vivre ensemble s'apprennent dès le plus jeune âge, GoodPlanet développe également des outils dédiés gratuits, soit des posters et kits pédagogiques prêts à éduquer les enfants aux enjeux du développement durable. 

Ce sont eux qui construiront pour demain, il est important de les sensibiliser maintenant.

 
Le Bing Bang d'Etienne Krähenbühl.
Oui le temps est sans doute l'axe principal de mon travail. Le temps qu'il fait. Le temps qui passe. Le temps est présent dans nos vie même si on ne le nomme pas...  il est indissociable de notre existence.  Étienne Krähenbühl    

Étienne Krähenbühl est né en 1953, à Vevey et est un sculpteur et graveur suisse. Après un bref passage à l'école cantonale, il se forme en autodidacte. A 18 ans, après avoir suivi l'école des Beaux-Arts de Lausanne, il séjourne à Barcelone et Paris avant de revenir en Suisse à Agiez, à Romainmotier et Yverdon ou il y a son atelier sur l'ancien site de production de Leclanché.
A partir des années 1980, il commence à exposer et à recevoir des commandes pour des sculptures publiques ou privées.


Crédit photo : Denis-Emmanuel

En 1997, il rencontre le physicien Rolf Gotthardt avec qui il va collaborer 16 ans et qui est spécialisé dans les alliages à mémoire de formes. 
Ces alliages stimulent la quête plastique de l'artiste qui inscrit ainsi le Temps au cœur de ses œuvres. Étienne Krähenbühl expose dans les années 2000 à l'espace Arlaud à Lausanne, à la galerie Joan Gaspar à Barcelone, à Art Motiers, à Tokyo et à San Francisco.
Il vit à La Sarraz.
Son grand œuvre le Bing Bang (2016).

Etienne Krähenbühl nous dit :  A travers le matériau, la forme, les sonorités, je suis habité par l'esprit du collectif, par les pulsations. Il respire et à travers ses moments d'expansion et ses moments de repli, d'inquiétudes, il s'inscrit dans le cycle de la nature.

Nous sommes donc cette humanité laborieuse qui souffre, qui souffre et qui chaque jour dans sa pulsion de vie continue à lutter contre les injustices dans le plaisir et la beauté des rencontres avec l'altérité.    
Chacune des pièces de bois du Bing Bang est symboliquement associée à l'histoire de 615 femmes ou hommes qui œuvrent à leur façon pour changer le monde. Les visiteurs pourront découvrir ces histoires sur des écrans dédiés dans le hall.
Les histoires sont regroupées dans un ouvrage d'histoires courtes sur l'engagement dans les domaines de l'environnement, du social, de l'agriculture et de l'alimentation, de la justice, de l'éducation, de l'information, de la science et de la tolérance. L'objectif étant de montrer la diversité des formes d'engagements afin que chacun puisse s'en inspirer.
Ces 615 portraits sont rédigés grâce à une collaboration entre la Fondation GoodPlanet et l’École du nouveau journalisme.

Ce Bing Bang est une immense sphère de bâtons en bois de chêne patiné, retenue dans le vide, qu'un homme peut enlacer, comprimer jusqu’à tout relâcher et produire mille chocs de matière et de sons. La sculpture rentre en résonance avec le lieu en proposant un dialogue avec les matériaux, notamment le bois.

L’œuvre est vivante, elle respire, elle oscille, se dilate et s'agrandit comme le ferait un cœur animé par un souffle, elle balance et reproduit l'onde initiale qui l'a fait sonner et danser comme un immense carillon qui ne jouerait jamais la même mélodie. Les sons et les ondes qui en résultent, nous traversent, nous spectateurs vibrants à notre tour, témoin d'une étreinte vertigineuse avec l'univers naissant.
Bing Bang est une sorte d'instrument de musique cosmique, traduisant de manière poétique le vacarme et le carillon originel, le premier souffle de l'univers.


Superbe cocktail bio concocté par la Fondation GoodPlanet pour célèbrer cet événement et une magnifique vidéo de Yann Arthus-Bertrand et Michael Pitiot : Terra.

Crédit photo : Denis-Emmanuel




Verdéco : 30 ans, ça se fête avec des bulles et un feux d'artifice.
                        



Vertdeco a fêté ses 30 ans, en présence de nombreux clients, de personnalités politiques locales, des salariés de la société et des amis de longue date.
Verdeco est une entreprise du paysage, créée il y a 30 ans, qui propose aux entreprises privées, aux institutionnels, aux particuliers et hôtels de luxe une offre variée de services et prestations autour du jardin, de l'écologie, de la décoration végétale d'intérieur et de l'art florale. La prestation est complétée par une pépinière et 3 boutiques de fleurs ouvertes au public. 

Au travers des 85 collaborateurs, l'entreprise est devenue un acteur majeur dans le paysage francilien, en conciliant croissance et développement durable.
Notre stratégie, c'est le jardinier, développeur de biodiversité. Il oriente véritablement l'intégrité de nos actions au quotidien.

Histoire de l'entreprise :
1987 : Création de Verdéco, paysagiste d'intérieur, 1990 : Ouverture de la première boutique à fleurs à Orsay,
1992 : Développement de l'activité espaces verts, 2005 : Développement de activités livraison de produits bio,
2006 : Création du bureau d'études l'Atelier Plan, 2009 : Construction d'un siège social à Magny les Hameaux, 2014 : Développement de l'éco-paturage,
2015 : Développement de l'activité dans l’hostellerie de luxe, 2016 : Ouverture de la pépinière,
2017 : Construction d'un nouveau hangar, 2018 : Construction de nouvelles serres pour développer la production horticole.

Le siège social de Magny les hameaux.
Cela fait 30 ans qu'Olivier Bedouelle, créateur et gérant de Vertdeco, a choisi d'implanter sa société dans le parc naturel de la Haute Vallée de Chevreuse à Magny les hameaux pour être en adéquation avec les valeurs éco-responsables de la société.

De la conception à la réalisation, de l'entretien au suivi des jardins intérieurs comme extérieurs, Vertdeco propose aujourd'hui une gamme complète de services en matière de paysages et de jardins, dans le respect des normes environnementales.  

Le siège social éco-engagé. 

L'intégralité du siège social de Vertdeco a été pensé et construit dans une démarche éco-responsable, respectant le développement durable. Reconnu pour 3 ans, le projet : devenir jardinier développeur de biodiversité, fait état de culture d'entreprise pour le paysagiste. Vertdeco a d'abord adapté l'ensemble de son siège social à son engagement écologique (toiture végétal, panneaux photovoltaïques, compost et système de phyto-épuration, technique déco-pâturage et de récupération des eaux pluviales) puis a développé ce positionnement hors de son entreprise, par la réinvention des techniques de travail, et avec elles, le métier de jardinier.


 
Crédit photo : Denis-Emmanuel

Construction d'un bâtiment productif bioclimatique integrant les éléments suivants:
Chauffage des serres et des bureaux grâce à une chaudière à plaquettes de bois de 300 kwatt, 280m² de panneaux photovoltaïques d'une production annuelle de 27 000 kwatt, récupération de l'eau pour l'arrosage des plantes grâce à une mare de 1500m3 d'eau, aire de compost et valorisation de nos déchets sur une surface de 2000 m², 400m² de toiture végétalisée, baignade naturelle d'une surface de 60m² avec jardin aquatique intégré, phyto épuration des eaux usées sur une surface de 60m², aménagements paysagers respectueux de la biodiversité.
Ce projet a reçu le premier Prix de l'Innovation au SISEG 2008 et c'est officiel, Verdéco est entré dans la stratégie nationale pour la Niodiversitèn.
     
   Crédit photo : Denis-Emmanuel

                   
Des plantes vertes au sein de l'entreprise. 
Quelques plantes vertes bien choisies, et il parait, d’après des études spécialisées très sérieuse dans l'organisation de travail, que la productivité des travailleurs est supérieure de 8% à 21%. Des salariés qui bénéficient d'un environnement verdoyant se disent beaucoup plus enthousiaste pour venir travailler.
Si les parties communes comme l'accueil, les salles de détente ou encore la cafétéria et le restaurant d'entreprise sont le plus généralement privilégiés, les bureaux individuels mais surtout les open spaces commencent à avoir leur petit jardin intérieur. C'est le cas dans certaines grandes entreprises où des bacs très fleuris sont disposés harmonieusement pour apporter une touche rafraichissante, colorée, odorante et reposante. Pour l'employeur, c'est un signe de respect tant pour l'employé que pour le travail qu'il produit. 
Les plantes humanisent des espaces de travail souvent ingrat ou règne bien souvent des tensions, du stress. De plus, cette végétation absorbe le bruit, réduisant ainsi les nuisances sonores et réduit également la pollution (atmosphérique ou électromagnétique) que peut dégager ces nouveaux bâtiments remplis de technologie. Au final quel bonheur de pouvoir évoluer dans toute cette végétation et même si cela demande un peu d'entretien et un certain investissement, les plantes nous le rendent au centuple.

Crédit photo : Denis-Emmanuel
                          




La mise en place d'une politique  tout végétal  au sein d'une société ne s'improvise pas et demande de la réflexion.
Le designer ou l'architecte pense l'espace de travail. Charge à nous ensuite d'étudier la faisabilité du projet, par exemple pour tel arbre, à cet emplacement, il faut 1m3 de motte de terre, souligne Olivier Bedouelle, dont la société s'est quand même spécialisée dans le paysage d'intérieur et les compositions florales.

Place à la musique, aux bulles, à la bonne humeur et ... aux feux d'artifice.

Crédit photo : Denis-Emmanuel

































La Légion au Palais du Luxembourg. 
La très symbolique prise d'armes de la Légion étrangère au Palais du Luxembourg, a eu lieu, à l'invitation du Sénat, le 13 juillet à partir de 11h, sous la présidence de  Gérard Larcher, président du Sénat. 
Cette cérémonie qui existe depuis 12 ans avec le soutien de sénateurs, renforce les liens entre la représentation nationale et la Légion étrangère.

Vidéo et montage : yan@legionetrangere - cecile@legionetrangere


Crédit photo : Cécilia Lerouge / Palais du Sénat

Crédit photo : Denis-Emmanuel

Après une aubade de la musique de la Légion étrangère, aux harmonies dominantes de fifres et des tambours, soit cinquante musiciens, 109 légionnaires récemment formés pour la plupart, d'une section du 4e régiment étranger dit le régiment école de la Légion étrangère basé à Castelnaudary, se sont vus remettre leur Képi blanc après avoir récité le code d'honneur du légionnaire, de leur voix graves, chargée d'émotion, aux multiples accents, ou ils promettent de servir avec honneur et fidélité. A ce moment précis, lorsque le légionnaire se coiffe pour la première fois de son légendaire Képi blanc, sous le cri de ralliement  Legio - Patria - Nostra, c'est toute l'âme de la Légion qui prend vie. 
Sous l'autorité du général de division Jean Maurin, la Légion contribue jusqu'au mythe, à notre gloire militaire sur tous les théâtres d'opérations, ainsi qu'à idéaliser l'intégration républicaine.
Au 4e Étranger, a expliqué dans son ordre du jour le général Maurin, commandant la Légion étrangère, il exprime toute sa gratitude pour sa part majeure dans la pleine réussite de la participation de la Légion étrangère à l'objectif de déploiement d'une force opérationnelle projetable de 77 000 militaires, décidée par le Président de la République en 2015.
Le régiment a, en effet, absorbé ce surplus d'engagés volontaires et formés des cadres chargés d'encadrer les néo-légionnaires. La Légion étrangère, en trois ans, a crée douze des trente-trois unités élémentaires supplémentaires de l'armée de Terre et fourni ainsi près du tiers de l’effort national a précisé le COMLE.
Pendant cette prise d'armes, des ordres nationaux, et des décorations militaires sont remis à des officiers de Légion, légionnaires et amis de la Légion. La prise d'armes est ouverte au public et est suivie de morceaux de musique de la Légion étrangère.

Cette année, parmi les récipiendaires, le major Charpentier, 42 ans de présence, qui par ailleurs est le plus ancien matricule de l'institution, a été fait chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur par son ancien chef de section à Kolwezi, le général Benoît Puga, actuel grand chancelier de la Légion d'honneur

Crédit photo : Cécilia Lerouge / Palais du Sénat

Cette cérémonie emblématique, qui les introduit dans la famille de la Légion étrangère, se déroule dans les jardins du Luxembourg qui jouxtent la chambre haute du Parlement français, à Paris.

Ce haut lieu de la vie politique française et de son histoire est choisi à dessein. Le symbole est fort. En effet depuis 2004, avec le soutien des sénateurs, cette belle prise d'armes est organisée au Palais du Luxembourg qui abrite le Sénat. Elle marque l'attachement indéfectible des légionnaires auprès de leur pays d'adoption et rappelle toujours à chacun d'entre eux son serment de toujours servir la France avec honneur et fidélité, au péril de sa vie si nécessaire. Elle est aussi de manière emblématique, la preuve tangible de la confiance de l’État français envers la Légion étrangère, et de sa volonté de préserver ce choix politique, de conserver, au service de la France dès le temps de paix, des étrangers en armes.

Une visite des jardins du Palais du Luxembourg en drone.




                      
Crédit photo : Denis-Emmanuel

La cérémonie en armes est suivie par un cocktail privé, dans les salons Boffrand du Palais. Sous les ors et les lustres en cristal, les sénateurs reçoivent les légionnaires et les amis de la Légion, introduits dans l'intimité de la République.
Monsieur Gérard Larcher remettra des actes de naturalisation, et la Fondation Maria et Jean Busnot remettra des bourses d'études aux enfants de légionnaires ou de sous-officiers servant à titre étranger.


C'est là aussi que le chef Thierry Marx, cuisinier français, s'est vu remettre la prestigieuse distinction de 1er classe d'honneur de la Légion étrangère, pour son soutien renouvelé et indéfectible.
Nous pouvons retrouver Thierry Marx dans la rubrique Gastronomie pour l'inauguration de son restaurant l’Étoile du nord.

Le lendemain, cette nouvelle section de légionnaires ira défiler sur les Champs Élysées, sous le regard troublé et admiratif de jeunes français, surpris de voir ces étrangers venus des quatre coins de la planète, pour les défendre.
Ils rentreront certainement au petit matin, la tête plein de souvenir, après avoir dansé au bal du 14 juillet dans une caserne de la brigade des sapeurs pompiers de Paris.

Pour terminer une visite du Palais du Luxembourg, de l'intérieur.




La reception de la Diplomatic Garden Party.
Cinq ans après sa création, la Diplomatic Garden Party du 14 juillet demeure un temps fort de l'agenda diplomatique et international. 

Placée sous le signe de la détente et de la bonne humeur, la Diplomatic Garden Party du 14 juillet a de nouveau rencontré un large succès. C'est dans une participation en nombre (plus de 1200 personnes) et dans une atmosphère élégante et festive, que les membres du corps diplomatique et des organisations internationales, hautes personnalités françaises et étrangères, hauts fonctionnaires, universitaires et hommes d'affaires internationaux, ont honoré de leur présence cette 5e édition de la Diplomatic Garden Party, dans le prestigieux cadre du Pavillon Royal. Ils ont pu apprécier la qualité de cette réception empreinte des traditions de convivialités et de l'art de vivre à la française. 
Organisée par la Lettre Diplomatique pour célébrer le 29e anniversaire de sa création, à l'occasion de la fête nationale française et bien évidemment, après les cérémonies officielles qui l'accompagnent.



La Diplomatic Garden Party offre un nouvel espace d'échanges d'idées, de partages et de convivialité. En faisant de l'esprit d'ouverture et du dialogue, les valeurs cardinales de son déroulement, ce rendez-vous unique est la digne expression des objectifs de la Lettre Diplomatique.

Riche en innovations, cette édition a accueilli, pour la deuxième fois, le village des relations internationales qui s'est installé sur une surface d'exposition jouxtant les salons de réceptions. Composé de plusieurs stands dressés au pied du relais de chasse du Pavillon Royal, le village des relations internationales nous accueillait donc une grande diversité d'institutions et de représentations touristiques de différents pays.
Cette année, l'invité d'honneur était le Gabon, en présence de son nouvel ambassadeur, son excellence monsieur Flavien Enongoué, madame Rachel Annick Ogoula Akiko, Ambassadeur, déléguée permanent à l'Unesco ainsi que de hauts responsables gabonais en France.

Crédit photo : Y.T. Louis-Magloire Keumayou



Partenaire officiel de la Diplomatic Garden Party, BMW Paris (filiale de BMW France), c'est à nouveau associé à cette initiative en exposant quelques modèles les plus emblématiques de la marque. Le directeur de BMW Paris a insisté sur les valeurs promues par le constructeur automobile : qualité, esthétisme, plaisir et innovation ; autant d'atouts qui font aujourd'hui le succès de BMW auprès de la clientèle des ambassades et du personnel diplomatique à laquelle BMW réserve un accueil privilégié. 



 
Si la courtoisie et la bonne humeur ont formé la toile de fond de cette Diplomatic Garden Party, la musique, sous une météo clémente, en fut sans doute, plus que les années précédentes, l'un des ingrédients de son succès. Les convives se souviendront longtemps de l’atmosphère particulièrement chaleureuse des mélodies rythme and blues de ce sympathique orchestre.

Commémoration de la RATP au fort Neuf de Vincennes.
Au fort Neuf de Vincennes, cérémonie en mémoire du commandant Bouchet et 6 de ses compagnons fusillés dans les fossés de Vincennes, organisée par le Comité d'entente des associations d'anciens combattants, résistants mobilisés et victimes de guerre de la RATP.

Crédit photo : Denis-Emmanuel

C'étaient des hommes ordinaires dans une période extraordinaire.
Louis Bouchet, qui était devenu dans la clandestinité commandant Arthur des milices patriotiques du métro, était entré comme élève conducteur, et devenu inspecteur en 1944, André Ancelin était brigadier de sous station, Ulysse Berne était agent de manœuvre, Robert Ferrer était conducteur de métro, Émile Goeury, entré comme agent de manœuvre, était devenu chef conducteur principal, Marcel Lavigne-Burou était agent de manœuvre, Arthur Speeckaert, entré comme soutier, était devenu conducteur de métro.

Bouchet Louis, Hippolyte, Alexandre alias commandant Arthur. 
Il est né le 23 octobre 1901 à Paris et fusillé le 22 août 1944 à    Vincennes - Ingénieur du métro parisien, résistant FTP. 
Louis Bouchet était ingénieur du métro parisien. Il était inspecteur de la sous station Bel Air. En novembre 1943, il avait été placé à la tête des groupes FTP formés au sein du métropolitain et sous le nom particulier de commandant Arthur. Le 21 août 1944, il fut chargé de s'emparer des locaux du Petit Parisien dont les Allemands avaient fait un de leur organe de propagande pendant l'occupation et qu'ils avaient évacué. 
Le Comité Parisien de Libération venait de décider d'attribuer ces locaux, 6, rue d'Enghien, dans le Xe arrondissement, à l'Humanité et au Parisien Libéré. Le 21 août vers 10h du matin, Louis Bouchet quitta donc la station Bel Air à bord d'une traction avant Citroën en compagnie de plusieurs de ses collègues membres des FTP : André Ancelin - Ulysse Berne - Robert Ferrer - Émile Goeury - Marcel Lavigne Burou et Arthur Speeckaert
Selon l’enquête que conduisit quelques jours plus tard le fils de l'un d'entre eux, Walter Goeury, la voiture fût contrôlée à un premier barrage allemand avenue de Daumesnil, qu'ils purent franchir. Les rsiéstants n'étaient pas armés et la trêve instituée la veille par le général Von Choltitz était censée avoir rétabli une relative liberté de circulation. Mais tous les militaires allemands, en pleine débâcle, n'avaient pas la même attitude. 
Louis Bouchet et ses camarades furent interceptés un peu plus tard par un groupe de soldats, à l'angle de la rue Traversière et de la rue Michel Chasles. Après une rapide fouille, sous la direction d'un homme en civil qui paraissait commander les opérations, les résistants furent conduits les mains sur la tête jusqu'au 15 de la rue Traversière dans une cour de la SNCF. En fin d’après midi, on les fit monter dans deux camions bâchés en compagnie d'une impressionnante escorte, qui les amena au fort de Vincennes toujours sous contrôle allemand. Le lendemain, ils étaient fusillés à la cartoucherie du Fort Neuf de Vincennes puis enterrés sommairement dans une fosse commune avec cinq autres suppliciés. 
Le 26 août, leurs familles furent invitées à venir identifier leurs dépouilles.

Louis Bouchet fut fait chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthume et le nom de  commandant Bouchet fut attribué à une rue d'Epinay sur Seine, comme dans plusieurs autres communes de la région parisienne.

Une plaque commémorative portant son nom et ceux de ses camarades fut apposée dans la station de métro Château de Vincennes : à la mémoire de nos camarades du métropolitain fusillés par les allemands au Fort de Vincennes, le 22 août 1944 .
Chaque année, une manifestation du souvenir, organisée par le personnel de la RATP, dans le cadre des cérémonies commémoratives de la libération de Paris.
Sa veuve, Madeleine Bouchet, fut longtemps la présidente des œuvres sociales de la RATP.

Promu au grade de capitaine, à titre FFI, Louis Bouchet à reçu a titre posthume, la médaille de la résistance française le 5 décembre 1946 et a été élevé au grade de chevalier de la Légion d'honneur, le 5 mai 1950.

Collation après la cérémonie, au Fort Neuf de Vincennes.

Crédit photo : Denis-Emmanuel

L’existence même d'un service public de transports en Ile de France, d'une entreprise publique comme la RATP propriété de la Nation et au service des citoyens, d'un statut des personnels, tout cela n'est pas venu au hasard. C'est le fruit direct de sacrifice de millions de personnes comme Louis Bouchet et ses compagnons, qui ont lutté pour que vivent la démocratie et la justice sociale.

Crédit photo : Denis-Emmanuel

La forêt des livres sans Gonzague : Les livres sont issus des arbres, il fallait que les écrivains reviennent avec l'hommage de leurs feuilles.                                                   

Hommage poignant de Françoise Chandernagor à Gonzague Saint Bris, depuis le chalet des chasseurs.

Crédit photo : La Fôret des Livres
 
L'ombre de Gonzague Saint Bris planait soit par anecdotes vécues par chacun, mais surtout sur l'avenir de cette grande manifestation et son rayonnement qui va bien au delà de nos frontières régionales. Ainsi, le créateur de la Forêt des livres décédé accidentellement, aurait dû être sur la scène du théâtre Hébertot à l'automne pour interpréter une pièce tirée d'un de ses livres. La Forêt des livres a préparé ses hommages et cette rencontre littéraire annuelle a donc été maintenue pour ce denier dimanche d'août.
Quelque 200 auteurs sont venus dans le village de Chanceaux prés Loches (Indre et Loire) pour ce rendez-vous littéraire fondé il y a 22 ans, ou Gonzague Saint Bris attirait les familiers de Saint Germain des Prés et de la Closerie des lilas. 
Plusieurs dizaine de milliers de visiteurs se sont pressés comme chaque année, pour écouter et recueillir les dédicaces des auteurs invités.

Crédit photo : La Fôret des Livres

Gonzague a bouclé cette 22e édition, tout est calé, tout est prêt, les affiches sont parties, les livres des écrivains invités sont commandés : nous sommes à quinze jours de l'événement, le public ne comprendrait pas qu'on fasse pas quelque chose, avait déclaré à l'AFP Christian Panvert, ami proche de l'écrivain décédé et qui anime depuis l'origine, le café littéraire de la Forêt des Livres. Entre autres figures de la littérature française contemporaine, l'académicien Jean-Marie Rouart, Yann Queffélec ou Irène Frain avaient annoncé aux organisateurs qu'ils viendraient rendre hommage à Gonzague, avait indiqué la directrice de la Forêt des Livres, Marie-Claude Mahiette
Différents intervenants ont évoqué les multiples facettes de ce dandy, un brin excentrique : historien, romancier, essayiste, journaliste ...

La Forêt des Livres avait été qualifiée de Woodstock de la littérature par le New York Times, s'enorgueillissait son fondateur.
Nous avons commencé avec 25 écrivains et 3000 visiteurs ..., nous rappelait volontiers, avec un visage amusé, Gonzague Saint Bris, dont le chalet des chasseurs, à un jet de pierre du château familial à Chanceaux prés Loches, a accueilli le gotha de la République des lettres françaises.
Gonzague Saint Bris est l'auteur d'une cinquantaine d'ouvrages, parmi lesquels une vingtaine de biographies, dont celle du marquis de Sade, du général de la Fayette ou encore d'Alfred de Musset et Alfred de Vigny.
Heureux lauréat de l'interallié en 2002 pour son très bon roman autobiographique les vieillards de Brighton, son dernier ouvrage, les aristocrates rebelles est très attendu en librairie prochainement.
Parmi les multiples réactions après son décès, le chef de l’État, a rendu hommage au romancier, saluant un homme qui était à la fois un passionné et un penseur et qui n'a eu de cesse de mettre en lumière la singularité et le génie de notre pays. 

Traditionnelle restauration sous chapiteau, pour les élus, organisateurs, écrivains ou autres personnalités. 


De grands remerciements aux traiteurs, personnels de restauration et maître d’hôtel qui ont aimablement contribué, par leur professionnalisme, leur gentillesse et la qualité des produits servis, à ce que cette journée fut des plus réussies, et ce malgré le tragique événement.


C'est à Honoré de Balzac, l'enfant du Pays, le voisin de la vallée de l'Indre que je dois cette idée d'avoir fait la Forêt des Livres. De rassembler une foule fraternelle dans un village verdoyant autour d'un peuple d'auteurs.
Il n'est pas un site de forêt qui n'est sa signifiance, pas une clairière, pas un fourré qui ne présente une analogie avec le labyrinthe des pensées humaines.
Quelle personne dont l'esprit est cultivé, peut se promener dans une forêt, sans que la forêt lui parle.
Les feuilles, l'encre et le vent, tout cela se mêlent pour la création littéraire. 
Les écrivains n'ont pas leur pareil pour nous montrer le chemin parmi les feuilles. 
Le philosophe Heidegger : penser, c'est chercher les clairières dans la forêt. 
Au pays de Rabelais, de Ronsart, de Balzac, de Vigny, Chanceaux prés Loches est le Woodstock de la littérature.
Gustave Flaubert traverse la Touraine en marchant avec Maxime du Camp par les champs et par les gréves ; partis de Paris pour aller jusqu'en Bretagne, il écrit ceci : il faut que les pages s'agitent dans un livre comme les feuilles dans une forêt.  Gonzague Saint Bris


Crédit photo : La Forêt des Livres


Les 50 ans des Parcs naturels régionaux fêtés, à Bercy Village.
Réunis dans l'hémicycle de la Région Ile de France, en présence de Valérie Pécresse, sa présidente, le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolat Hulot et Michaël Weber, présidents de la Fédération des Parcs naturels régionaux de France, ont tous deux annoncé la création du Parc naturel régional de la Sainte-Baume, comme le 52e PNR de France. 


Crédit photo : Fédération des Parcs

Michel Gros, président du Syndicat mixte de préfiguration du Parc naturel régional de la Sainte-Baume, a pu échanger avec le Ministre d’État afin de l'inviter à l'inauguration du Parc et lui a remis le livre Sainte-Baume, une nature d'émotions, du photographe Denis Caviglia
Le village des Parcs, regroupant les 51 Parcs naturels régionaux existants, a également été inauguré et a permis, au grand public de découvrir la richesse et la variété des produits des Parcs naturels régionaux.

Quelques clichés de la dégustation des produits issus des Parcs naturels régionaux dans le salon du Conseil régional d'Ile de France et son gâteau d'anniversaire .

Crédit photo : Denis-Emmanuel

Pour célébrer leurs 50 ans, les Parcs naturels régionaux de France investissent Bercy village et la Place des vins de France, à Paris. Autour d'une exposition et d'un village créé pour l'occasion, les 51 Parcs ont été présents durant 4 jours pour accueillir un public parisien, ravi et enthousiaste de découvrir toutes ces richesses culinaires et artisanales.
Une exposition photographique montrant les merveilles des Parcs sera par ailleurs, du  27 septembre jusqu’à la fin de l'année mise en place dans les passages de Bercy village, en partenariat avec le magazine Partir en France
Des artisans, également présents pour des démonstrations de forge, de montage de couteaux, de fabrication de murs en torchis ou diverses initiations, ont émerveillé par leur savoir-faire, jeunes et moins jeunes. Samedi et dimanche la maison des découvertes a proposé de nombreux ateliers et des animations pour les enfants.
L’accès au village, gratuit, a accueilli jusqu'à 50 000 visiteurs quotidien.

Crédit photo : Fédération des Parcs

Créés en 1967 par décret par le général de Gaulle pour protéger les territoires ruraux à forte valeur patrimoniale et paysagère, les parcs naturels régionaux sont donc aujourd'hui au nombre de 51 (dont 3 en Ile-de-France : Gâtinais français à la frontière de l'Essonne et de la Seine et Marne, le Vexin français dans le val d'Oise et la haute vallée de Chevreuse dans les Yvelines). Un total de 8.7 hectares qui couvre 15% du territoire national... et qui compte 2 millions de lits touristiques, précise la fédération des Parcs.
Alors, belle occasion de faire un tour de France des plus beaux espaces naturels sans pour autant quitter le XIIe arrondissement.


41e édition du prix littéraire de la fondation de la Vocation.
La valeur n'attend pas le nombre des années. La Fondation pour la Vocation a récompensé deux auteurs brillants : Nina Léger et Simon Johannin.

Crédit photo : Fondation Marcel Bleustein-Blanchet

Le jury, pour sa 41e édition, a distingué au drugstore Publicis, deux auteurs de moins de 30 ans exæquo.
Le prix littéraire de la Vocation a récompensé Simon Johannin et Nina Léger parmi une sélection de huit ouvrages. Ces deux jeunes auteurs exæquo succèdent à Line Papin, distinguée l'an dernier pour son premier roman, l'éveil, paru chez Stock.

Simon Johannin, 24 ans, a reçu le prix de la 41e édition pour l'été des charognes ou l'histoire d'un été dans le sud de la France, entre camaraderie et violence. Il comptait parmi cinq finalistes du prix Orange.
L'autre prix a été décerné à Nina Léger, 29 ans, pour le roman Mise en pièce ou l'errance sexuelle d'une jeune femme qui collectionne les amants dans des chambres d'hôtels, paru chez Gallimard. L'auteur est par ailleurs lauréate du prix Anais Nin

Décerné par la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet, du nom du fondateur de Publicis, le prix littéraire de la Vocation récompense, depuis 1976, des auteurs d'expression française de 18 à 30 ans, publiés depuis juin de l'année précédente.
Le lauréat reçoit 4000€ en septembre, puis en décembre, lors de la cérémonie de remise des bourses à la promotion de l'année, qui regroupe une vingtaine de lauréats dans diverses disciplines.

Crédit photo : Denis-Emmanuel

La fête des Lumières  Diwali  à l’Hôtel de Ville de Paris.
La Lumière représente la connaissance et le triomphe du Bien sur le Mal.
Diwali ou fête des Lumières dans sa traduction littérale, s'est déroulée dans le salon d'honneur de l’hôtel de ville de Paris.

La ville de Paris accueille pour la deuxième fois la Fête des Lumières. Cette fête est la plus grande fête indienne, et est célébrée dans le nord de l'Inde, mais aussi Outre-mer, à la Réunion, aux Antilles, en Guyane et à l'île Maurice.
Lors de cette soirée, des artistes ont animé le spectacle : la troupe Andhranatyam (danse pratiquée par des danseurs de temples qui ont présentés cette danse pour la première fois en France). Shiamak Davar London Dance Tean, ou danse rythmée chère à Bollywood, et l'artiste Nitish Bharti, conteur d'animation de sable indien. Prodigieuse prestation.

Crédit photo : YallMedia

Cette fête est l'une des plus populaires en Inde, à l'occasion de laquelle on s'offre des cadeaux et tire des pétards et feux d'artifice.
C'est une fête religieuse de tradition hindoue, sikh et jaïn. Les hindous célèbrent le retour de Rama à Ayodhya. Ses habitants avaient alors éclairé les rues ou passait le roi avec des lampes. 
Le troisième jour est dédié au culte de la déesse Lakshmi, à laquelle on adresse des prières ainsi qu'a Ganesh, le Dieu à tête d’éléphant. Les femmes nettoient toute la maison, décorée de fleurs et de diyas (lampes à huile) et préparent un somptueux repas. Sur le seuil de la maison, elles dessinent avec de la poudre colorée des rangolis ou dessins de bienvenue, allument les petites lampes pour guider les pas de la déesse vers leur demeure afin qu'elle y répande ses bénédictions. 

Après un court discours de l'adjoint au maire de Paris en charge des relations internationales et de la francophonie, Patrick Klugman, les festivités se sont succédées. Des splendides buffets aux saveurs indiennes furent servis sous les ors du salon d'honneur de l’hôtel de ville.

Crédit photo: Denis-Emmanuel

Lancement de la campagne Pères Noël verts au musée des Arts Forains.  
Une fête pour les petits et les grands. En décembre, les Pères Noël verts, parés de leurs habits aux couleurs de l'espérance, viennent en aide aux légendaires Pères Noël rouges.

Crédit photo : Secours Populaire

Les Pères Noël verts permettent aux enfants, aux jeunes, aux personnes âgées, isolées, malades, de passer Noël et la nouvelle année le plus chaleureusement possible. Grâce à eux depuis 1976, le Secours Populaire peut proposer aux enfants et aux familles en difficulté, des jouets, des livres, des colis alimentaires sans oublier des sorties, des spectacles, des places de cirque ou d'événements sportifs, goûters, repas au restaurant en France mais aussi hors frontière grâce au associatif du Secours Populaire dans le monde.
Pour mener à bien cette mission, les Père Noël verts multiplient les activités solidaires permettant de récolter des dons financiers, des jouets neufs ou encore des produits gastronomiques. Cette période de l'année doit être un moment de fête pour tous.
Chaque année, avec la montée de la pauvreté, la tournée des Père Noël verts est de plus en plus difficile. c'est pourquoi le Secours Populaire invite chacun à soutenir cette grande campagne de Noël à l'occasion des initiatives organisées pour apporter un peu de chaleur, de réconfort et de dignité aux personnes en difficulté ou précarité, qui sont, nous nous en doutons bien, de plus en plus nombreuses à franchir les portes de l'association.
Pour les nombreux bénévoles, il existe de nombreuses manières de s'engager selon ses disponibilités : déposer des tirelires chez les commerçants, participer au stand paquets-cadeaux à la sortie des magasins, collecter des denrées alimentaires dans les grandes surfaces, organiser des arbres de Noël. Les Pères Noël verts sont soutenus par les entreprises, fondations et personnalités. Un grand merci à Paris Bretagne Télé pour ces visages d'enfants, souriants et joyeux.


En savoir un peu plus sur le Secours Populaire.
En France, le Secours Populaire français intervient dans les domaines de l'aide alimentaire, vestimentaire, de l’accès et le maintient dans le logement, de l’accès aux soins, de l'insertion socioprofessionnelle, de l’accès à la culture et plus généralement de l’accès aux droits pour tous. 
La personne qui franchit les portes du Secours Populaire français, cumule bien souvent des difficultés, celles-ci relevant de problématiques de précarité et de pauvreté diverses. Les personnes accueillies ne sont pas des assistés, mais des partenaires.
A travers les 1256 permanences d'accueil, de solidarité et relais santé, le Secours Populaire s'efforce ainsi, sur tout le territoire, de répondre aux situations auxquelles il est confronté, en s'adaptant au cas par cas, dans le respect de la dignité de chacun et de son autonomie, avec un enjeux d'importance : aider les personnes en difficulté à pouvoir sortir de la spirale de la pauvreté et leur permettre de participer au mouvement de solidarité.
Ces dernières années, les bénévoles constatent une incessante augmentation du nombre de personnes qui viennent solliciter de l'aide dans les permanences d'accueil, de solidarité et relais santé. Cette évolution inquiétante implique une mobilisation forte de tous les bénévoles et une volonté inlassable de rechercher de nouveaux moyens tant en ressources financières qu'humaine. Grâce à des personnes de tous les milieux, de tous les âges et de toutes convictions, à la richesse de leur diversité, le Secours Populaire à pris une place originale parmi les associations de solidarité. Il rassemble des personnes de bonne volonté, de toutes conditions, quelles que soient leurs opinions politiques et toutes les qualités humaines y sont liées. 
La diversité est une richesse. Pour cela, chacun a son rôle à jouer. Avec cette dynamique quand les personnes aidées arrivent à construire les projets qui les intéressent, l'éducation populaire est en marche.

S'en sortir, c'est aussi et surtout retrouver l'estime de soi, rompre son isolement, être acteur de sa propre vie, agir avec les autres et apporter son élan de solidarité. Il reste cependant qu'une aide matérielle indispensable, n'est pas suffisante pour remonter la pente, reprendre confiance en soi et retrouver sa place dans la société. C'est pourquoi il faut s'attacher à effacer cette barrière qui pourrait séparer celui qui reçoit à celui qui soutient. Il s'agit d'établir une relation humaine, chaleureuse, qui privilégie l'écoute, le contact et invite à prendre part à l'action collective, menée au coude à coude.

Crédit photo : Secours Populaire

Interpeller les Pouvoirs Publics.
Des milliers de personnes, à travers la démarche le dire pour agir, dépeignent au Secours Populaire leur quotidien, fait de débrouille et de privations. Elles témoignent du courage qu'il faut pour survivre, ravivent l'espoir que leurs enfants connaissent une vie meilleure faite de partages, de respect et de beauté. Forte de cette connaissance très concrète, l'association, en avocat des pauvres, dénonce à leur côté l'exclusion, les souffrances induites par la précarité, les inégalités. Pour que se construise une société plus humaine.Elle ne cherche pas à se substituer aux devoirs de solidarité des Pouvoirs Publics, c'est pourquoi elle interpelle face à la gravité de la situation, au niveau local comme national. Avec la démarche le dire pour agir, elle porte la parole des personnes démunies dans les instances de concertation des Pouvoirs Publics, les institutions françaises et européennes.
Un mouvement de 80 000 bénévoles-collecteurs pour développer la solidarité en France et aujourd'hui au delà des frontières.

Rapport d'activité du Secours Populaire ici.


La troisième édition du Salon Sagasdom.
Après une année d'absence pour cause de campagne électorale,  notre cheffe et animatrice TV, Babette de Roziere, est de nouveau de retour sur le salon de la Gastronomie des Outre-mer. Un salon qui se tiendra début février prochain.

Le compte à rebours a commencé par le coup d'envoi donné ce jeudi 4 janvier, lors d'une conférence de presse à l’Hôtel de Ville de Paris.
Cette nouvelle édition aura pour ambition de présenter les Outre-mer et la Francophonie au public régional, national mais surtout international.

L'édition du Salon Sagasdom se déplace de la Villette pour s'installer au Parc des Expositions. C'est en effet un espace d'accueil plus vaste qui permettra aux 120 exposants sélectionnés, de découvrir la gastronomie des territoires de la Francophonie.
En trois éditions, la recette n'a pas changé. Le salon de la Gastronomie se présente toujours comme la vitrine d'une qualité et d'une diversité de saveurs venues de ces régions, présentant aussi le tourisme, la culture, le patrimoine mais également les talents et savoirs-faire de nos Outre-mer. Babette s'est muée en une véritable ambassadrice de la gastronomie des Outre-mer au fil des années ; elle a su créer un endroit où se retrouve l'ensemble des Outre-mer afin de montrer sa diversité de ces produits et spécialités. La culture d'un peuple ne se lit t'elle pas dans l'assiette.

Côté programme, diverses animations musicales, conférences et ateliers nutrition sont proposés aux visiteurs. Tous les produits authentiques ultramarins sont également présents sur une centaine de stands.

Pour cette édition, l'innovation ne sera pas oubliée avec la mise en place de 2 nouveaux prix : le prix Coup de Cœur de la presse et des bloggers sur les produits phares du salon et le prix de l'innovation Food and Drink.
Cette édition élargie à la Francophonie et ses 30 États, s'inscrit dans la continuité d'une initiative prise en 2014 par Babette qui se voulait d'offrir un événement qui permette de faire connaitre leur patrimoine gastronomique et culturel, à sa juste valeur.

Crédit photo : Fatoumata Kouyaté
Le mot de Babette.
Crédit photo : Babette de Rozière






  
Valoriser le savoir-faire et le talent de nos régions des Outre-mer qui font la diversité et la richesse de la France. Telle est ma motivation.
Aujourd'hui nous avons surmonté toutes les difficultés, les angoisses.
 Ce salon des Outre-mer existe et a pris sa place à Paris. 
Savourons l'instant.
Sans vous, les exposants, les partenaires qui dès la première édition nous ont manifesté votre soutient, votre confiance et votre engouement. Ce salon n'aurait pas été possible.
 Je vous félicite et vous remercie pour votre fidélité et votre confiance. 
Vous avez tout de suite compris que vous aviez un rôle important à jouer pour mettre en valeur votre culture, votre savoir-faire, votre savoir créole et vos talents.
 La préservation et la promotion des patrimoines culinaires de nos régions des Outre-mer apparaissent comme des priorités.
Un sujet qui me tient à cœur.

Si nous ne faisons rien, c'est notre culture culinaire qui est menacée, nos savoir-faire hérités de notre histoire, fruit de nos traditions.
C'est le goût, le bien manger, le manger équilibré qui sont en cause. C'est la santé de nos enfants qu'il importe de sauvegarder contre les atteintes de la malbouffe. 
Réapprendre à faire la cuisine avec des produits de qualité, valoriser nos savoir-faire, promouvoir dans la bonne humeur, la richesse de nos diversités gastronomiques. 
C'est cela que représente le Sagasdom, et c'est aussi cette mission que je me suis fixée en créant un espace dédié exclusivement aux acteurs de la filière de l'agroalimentaire, de nos régions des Outre-mer trop souvent oubliées.    


   La Polynésie, invitée d'honneur du Salon Sagasdom.  

Crédit photo : Julius Silver
   
 Après la Réunion en 2016, c'est la Polynésie française qui est l'invitée d'honneur de cette 3e édition. Une belle opportunité pour découvrir les produits de cet archipel polynésien. C'est une nouvelle vitrine qui doit nous montrer la diversité et les spécificités de la gastronomie polynésienne. La culture polynésienne est assez méconnue ; Babette nous précise par exemple, qu'ils travaillent le fruit à pain de manière différente de ce que l'on connaît aux Antilles, et c'est cela toute la richesse, toute la diversité du pays.

Yannick Alleno, parrain du salon des Outre-mer et de la Francophonie.
Parmi les personnalités présentent, le chef trois étoiles au Guide Michelin, Yannick Alleno, qui est le parrain de l'édition. Le salon sera placé sous le haut patronage de Stéphane Travers, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, avec le soutient du maire de Paris, Anne Hidalgo et du ministre de l'Outre-mer. Babette de Roziere indique d'ailleurs qu'elle aurait souhaité une plus grande implication de ce ministère... ce qui lui fait dire qu'elle estime que le ministère des Outre-mer ne soutient pas assez ce salon, lorsque l'on compare ce que fait le ministère de l'agriculture avec son Salon de l'agriculture. Elle a bon espoir que cela change avec Madame Girardin, qui fera en sorte que ce salon devienne un peu la propriété du ministère des Outre-mer.

  
Nous l'avons bien compris, rendez-vous au salon des Outre-mer et de la Francophonie 2018, pour un festival de découvertes culinaires qui attend tous les visiteurs. Ils pourront également apprécier les institutions ultramarines de l'Europe et au delà : Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Réunion, Saint Martin, Saint Barthélemy, Saint Pierre et Miquelon, Wallis et Futuna etc... 


Inauguration du stand de la Haute-Garonne.
Le président du Conseil Départemental, Georges Méric, s'est rendu au Salon international de l'agriculture à Paris et a inauguré le stand de la Haute-Garonne.  

Porteuse d'identité, de proximité et de qualité, l'agriculture constitue un pilier fondamental de l'économie de la Haute-Garonne. Le Conseil départemental se mobilise dans ce domaine, avec constance et détermination. D'un côté une agriculture orientée sur la qualité, de l'autre une communication plus responsable et plus locale : en Haute-Garonne, le conseil départemental se mobilise et relève collectivement le défi de la chaine alimentaire. Au cœur de cette dynamique, tout un travail remarquable pour structurer des filières dont l'authenticité s'enracine dans les traditions de cultures et d’élevages originaux inscrits dans le patrimoine du Sud Ouest de la France. 3 Appellations d'Origines Protégées, 3 indications géographiques protégées, une autre en démarche du Label Rouge témoignent des dynamiques inventives qui nous mobilisent.
Ces mentions valorisantes répondent à notre exigence de promouvoir des denrées produites sur des territoires géographiquement identifiés et associées à des espèces ou des variétés adaptées à chaque terroir. En Haute-Garonne nous revendiquons cette politique de terroir porteuse d'identité et d'innovation pour notre temps présent et celui des générations futures.
Le département est fier de ses agriculteurs et plus que jamais, est engagé à leurs côtés dans la promotion d'une politique agricole de terroir qui valorise la qualité, qui cultive les savoir-faire, qui fait germer les projets, qui accompagne, conseille et soutient les éleveurs, vignerons, céréaliers, maraichers, arboriculteurs ... C'est pourquoi le Conseil départemental à l'ambition de faire apprécier au plus grand nombre, les principales filières de productions départementales labellisées.
A travers nos engagements, les agriculteurs de Haute-Garonne peuvent compter sur la solidarité du Conseil départemental qui sait que la prospérité de nos territoires dépend grandement d'une agriculture puisant sa force dans sa capacité à maîtriser les mutations économiques et sociales, et à s'adapter aux changements environnementaux et climatiques.  
Georges Méric, président du Conseil départemental de la Haute-Garonne.

Pour la deuxièmes années consécutive, le Département est présent du 24 février au 4 mars, à la Porte de Versailles à Paris, pour présenter les produits qui font la richesse et le spécificité de son territoire.
La Haute-Garonne compte de nombreuses filières labellisées AOP, comme l'ail violet de Cadours, les vins de Fronton et le porc Noir de Bigorre. Le Label Rouge bœuf gascon est également présenté au Salon ainsi que l'agneau des Pyrénées, en cours d'obtention d'IGP.
Le président du Conseil départemental est allé à la rencontre des agriculteurs haut-garonnais mis à l'honneur sur le stand Haute-Garonne, dont beaucoup ont été primés, au cours du Salon. Georges Méric à notamment remis le trophée Francis Estadieu, fondateur du groupe gascon, à Raymond Solé, éleveur de bœuf gascon.

Crédit photo : Département de Haute-Garonne

Le Conseil départemental alloue près de deux millions d'euros d'aide à l'agriculture. Vingt six conseillés agro-environnement et experts de terrain du Conseil départemental, accompagnent les agriculteurs haut-garonnais, pour développer des pratiques permettant la compétitivité économique de leurs exploitations, en prenant en compte l'enjeu environnemental, la protection de la ressource en eau, et en favorisant l'agro-écologie. Dans une démarche de valorisation des circuits courts, le Département a mis en place en janvier 2016, la plateforme virtuelle Agrilocal31, qui permet de mettre en relation gratuitement, acheteurs de la restauration collective et fournisseurs locaux.

En marge de la Porte de Versailles mais dans le cadre du Salon de l'Agriculture, la Haute-Garonne a fait sa soirée dans le restaurant le J'go Drouot. Ambiance bien évidemment assurée, comme nous pouvons le constater avec amis, éleveurs, journalistes et politiques. Le restaurant J'go Drouot est présenté plus en détail dans la rubrique Gastronomie.

Crédit photo : Denis-Emmanuel

... et puisque nous sommes au restaurant J'go Drouot, nous avons le plaisir de vous annoncer que le chef de cuisine Régis Daudignan, a été intronisé par la Confrérie du Noir de Bigorre, l'Aroù, sur le Salon de l'agriculture.
                                                 
Crédit photo : Département de Haute-Garonne

La Confrérie du Noir de Bigorre, dénommée Aroù, est une association loi 1901, dont la mission est de soutenir la promotion du jambon Noir de Bigorre en organisant des événements médiatiques et en participant à diverses manifestations à caractère promotionnel. Le siège de la Confrérie du Noir de Bigorre est situé dans l'abbaye cistercienne de l'Escaladieu, propriété du Conseil général des Hautes-Pyrénées. Le porc Noir de Bigorre est ainsi présent dans ce lieu prestigieux et millénaire, intimement lié à son histoire, puisque déjà au XIIe siècle, les moines cisterciens de l'Escaladieu, possédaient un troupeaux de 3000 porcs Noirs de Bigorre, sur un domaine de 1200 hectares.


EuroApp' chez les Compagnons du Devoir et du Tour de France - Vers un Espace européen de l'apprentissage.
A l'heure où l'apprentissage est en recul dans bon nombre de pays de l'UE, il est urgent de bâtir un Espace européen de l'apprentissage qui porte les mêmes ambitions que l'Europe de l'enseignement supérieur et de la recherche, nées du processus de Bologne. L'enjeu est de valoriser cette voie de formation, réputée dans la performance dans la transition entre l'école et le marché du travail, et pourtant délaissée au profit d'une course aux diplômes universitaires. 

Crédit photo : Denis-Emmanuel

Crédit photo : Denis-Emmanuel

En présence de Jean Arthuis, député européen, président de la commission des budgets, Murielle Pénicaud, ministre français du Travail et Joao Santos, chef du département DG emploi - commission européenne, cet événement a réuni 36 centres de formation professionnelle de 12 pays d'Europe rassemblés avec les Compagnons du Devoir et du Tour de France et plus de 50 apprentis des 9 pays d'Europe, partis en mobilité longue, dans le cadre de projet EuropApp'. 
Coupler apprentissage et mobilité, telle est l'ambition de Jean Arthuis, pour lutter avec le chômage des jeunes et redonner un nouvel élan au projet européen.
Depuis 2015, de part son engagement et sa ténacité sans faille, il a su soulever de belles énergies, fédérant des centres de formations professionnelles qui partagent l'ambition d'offrir à leurs apprentis la possibilité d'effectuer un semestre ou plus de leur formation dans un autre pays que le leur, à l'image d'Erasmus dont bénéficient les étudiants.
En ce début d'année, la mobilité longue des apprentis en Europe est donc en marche. Le gouvernement français s'organise pour tenir l'engagement du président de la république française d'étendre Erasmus aux apprentis ; Murielle Pénigaud s’apprête à lever les freins relevant de son champ de responsabilité.
Les premières réussites d'EuroApp' sont le résultat de l'ingéniosité des centres de formation pour trouver des réponses inédites aux freins de tous ordres à la mobilité des apprentis en Europe ; les annonces de la ministre du Travail français augurent de lever certains de ces freins. Les réformes promises permettrons ainsi de dégager l'employeur français de sa responsabilité pendant la mobilité tout en sécurisant l'apprenti (autonomie financière et couverture sociale garanties), mais aussi de faciliter les conditions d'accueil en France pour les apprentis étrangers.


Le chemin qu'emprunte la France est prometteur à double conditions ; que les autres pays d'Europe lui emboitent le pas et procèdent aux réformes qui ouvriront à leur apprentis l’accès à la mobilité européenne, que la connaissance des acquis d'apprentissage de la période à l'étranger soit aussi fluide et aisée pour les apprentis qu'elle ne l'est pour les étudiants de l'enseignement supérieur ; en d'autres termes, que les centres de formations d'apprentis disposent d'une autonomie suffisante pour prendre en compte, à des fins certificatrices, les attestations délivrées par leurs partenaires européens respectant en cela les principes fondamentaux d'un apprentissage efficace et de qualité.

L'association ouvrière des Compagnons et du Tour de France (AOCDTF) est une association loi 1901 destinée à la formation et à l'apprentissage de plusieurs métiers suivant les traditions du Compagnonnage. 
Son objectif est de permettre à chacun et chacune de s'accomplir dans, et par le métier, dans un esprit d'ouverture et de partage. Ces filières qui n'ont aucun équivalent dans les lycées professionnels de l'éducation nationale, donnent des ouvriers polyvalents et très expérimentés, dans 29 métiers différents.
Son slogan est : soyez de ceux qui construisent l'avenir.


Pour ses 20 ans, Sushi Shop se refait une beauté.
Un packaging sophistiqué, une carte des plus raffinée, recettes élaborées, le numéro 1 français de la livraison de plats japonais peaufine son image haut de gamme... et cela lui réussit vraiment.

Vingt ans, cela se fête et c'est lors d'une présentation à la galerie Joseph, dans le Marais, que la célèbre enseigne a présenté ses tout nouveaux coffrets de sushis avec une collaboration artistique plus créatrice que jamais.
Créé en 1998, Sushi Shop s'est toujours positionné comme l'enseigne la plus haut de gamme de sa catégorie et ce malgré l'explosion de la concurrence de ces dernières années. Il existe aujourd’hui énormément de restaurants spécialisés dans le sushi en France. Shushi Shop, 20 ans d’existence, leader en Europe, 165 établissements, présent dans 12 pays, 1600 personnes travaillent pour l'enseigne, 202 millions de chiffre d"affaire en 2017, un rachat pour 247 millions d'euros et les actuels patrons : Grégory Marciano, Hervé Louis et Adrien de Schompré.


La marque fait appel à trois maîtres du Street Art pour repenser sa boite.
Ed Broner, artiste peintre contemporain ayant commencé par le graffiti en 1988, alors sous le nom de Brone.  
Ed travaille la peinture et la photographie à Berlin depuis 2002. Dans son style, il combine des influences, des mouvements undergrounds avec les arts dit mineurs et les magnifie dans des compositions très contemporaines, parfois jonglant avec l'abstraction et la figuration, mais il aime aussi combiner avec l'art aborigène et l'art africain qui lui sont chers, créant ainsi un certain dialogue culturel. Sa box est un mélange d'influences aborigènes et d'art contemporain pour un résultat hautement vibratoire.

Crédit photo : Ed Broner/Shushi Shop

Jayone signe une box radicalement différente. Membre fondateur du mythique groupe BBC (Bad Boy Crew), Jay One est considéré comme un précurseurs du graffiti en Europe. Travaillant la musique, la vidéo, la peinture et le Street Art, ses œuvres sont le fruit d'une exploration de la culture caribéenne et sa représentation dans le monde. Depuis bientôt trente ans, Jay One est régulièrement exposé dans de multiples musées et galeries à travers le monde.


Crédit photo : Jay One/Shushi Shop

Nasty complète ce trio de choc.
Depuis ses débuts en 1988, il est devenu un personnage emblématique du mouvement graffiti et Street Art. Il s'est distingué en recouvrant les rames de métro de fresques colorées jusqu'au milieu des années 1990.
Par la suite, son passage en galerie a suscité beaucoup d'enthousiasme grâce aux supports inattendus qu'il utilise : plaques émaillées, carreaux de céramiques et plans tout droit venus du métro parisien. 
Ses œuvres ont fait l'objet de nombreuses expositions et ont séduit plusieurs marques avec lesquelles il a collaboré. Pour cette box, chaque élément a été créé à la main à l'aide de bombes aérosols, puis assemblé numériquement dans une composition savamment chaotique.

Crédit photo : Nasty/Shushi Shop
   Crédit photo : Denis-Emmanuel


Les 20 ans de Sushi Shop c'est aussi l'engagement de Anne-Sophie Pic, seule femme chef française à brandir trois étoiles, à mettre son talent au service de la prestigieuse enseigne. Une collaboration somme toute évidente quand on connaît toute cette affection qui unit la chef valentinoise à la culture japonaise. C'est au Japon qu'Anne-Sophie y a trouvé certaines révélations culinaires et affiné sa signature gastronomique.

Anne-Sophie a conçu trois makis, et de ces recettes transpire sa passion pour les épices, les thés, les agrumes et autres saveurs végétales. On aura aussi le plaisir de retrouver le sobacha qui est souvent allié au café. Pour Sushi Shop, ces graines de sarrasin torréfiées rentrent admirablement en communion avec la pomme verte. Que dire du thon, nappé de miel, subtilement parfumé à la cardamone et aux baies de Tasmanie.

Crédit photo : Anne-Sophie Pic et Denis-Emmanuel

Un autre ingrédient prisé par Anne-Sophie Pic : le géranium rosat dont la fleur est associée aux champignons de Paris, au yuzu et au gingembre pour confectionner un maki végétal.
Une recette de sushi illumine l'association entre Anne-Sophie Pic et Shushi Shop : une tranche de daurade coiffée de pesto de sauge et de mélisse et subtilement parfumée d'un thé fumé. 

Ce n'est pas la première fois que Sushi Shop fait appel à des chefs de renommée mondiale pour l'élaboration de sa carte : Kei Kobayashi mais aussi Jean-François Piège, Cyrille Lignac, Thierry Marx et notre regretté Joël Robuchon, se sont de bonne grâce, prêtés au jeu. 
Pour la carte élaborée par Anne-Sophie, ici.


  Le grand rendez-vous des gourmets et gourmands : la Foire aux fromages et aux vins d'Antony.
La Foire aux fromages et aux vins d'Antony investit chaque année à la rentrée le très célèbre quartier de Saint-Saturnin. Près de 80 000 visiteurs, qu'ils soient des inconditionnels ou simples promeneurs, ils sont attendus chaque année par une municipalité qui met tout en place pour les recevoir dans des infrastructures confortables et très sécurisées, où la logistique ne fait pas défaut. C'est le bon plan de la rentrée pour dénicher des produits authentiques, dans une ambiance champêtre et conviviale, où près de 160 exposants se déplacent de toutes les régions de notre cher hexagone et même de Suisse, pour proposer les produits de leur terroir.

Pendant trois jours, Antony est le point de ralliement de tous les épicuriens et vit au rythme des produits du terroir. La 32e édition de ce rendez-vous gourmand a démarré ce début septembre, sous un soleil radieux, des températures estivales, et se poursuit samedi et dimanche place de l'église.



Crédit photo : Denis-Emmanuel

Le talent des régions est une fois de plus démontré avec les spécialités culinaires proposées : tartiflette de Savoie, fondue savoyarde, aligot de l'Aveyron, truffade d'Auvergne, galettes bretonne, huîtres de l’Atlantique et autres crustacés. Une bonne partie des étals sont dédiés au monde viticole et les autres se répartissent entre fromagers, producteurs de salaisons, confiseries et gâteaux. On peut bien dire que la Foire d'Antony est le point de ralliement de tous les amoureux des produits du terroir, des fins palais ou d'aventuriers en quête à de nouvelles sensations gastronomiques ; de nombreuses dégustations, des paniers garnis de produits du terroir à gagner, un grand apéritif offert, peuvent, il faut le reconnaitre, satisfaire les plus exigeants.

On ne pouvait pas parler de la Foire aux fromages et aux vins d'Antony sans parler de nos fidèles charcutiers venus, comme chaque année, tout spécialement de Corse pour nous faire déguster des produits d'exception. En effet, Stéphane Manney, éleveur-producteur et son assistant, représentent la charcuterie familiale Mannei depuis 4 générations à Bocognano en Corse.
Un petit coup d’œil sur leurs succulents produits ici.


Crédit photo : Denis-Emmanuel

Après les vins du Liban et les fromages d'Ile de France célébrés en 2017, c'est au tour de 8 fromages de Savoie d'être à l'honneur cette année.
On peut trouver notamment le Beaufort, Chevrotin, Reblochon, Abondance, Tomme de Savoie, Raclette de Savoie, qui sont les têtes d'affiche de cette Foire si riches en couleurs et en saveurs. Tous ces fromages sont reconnus par une appellation d'origine protégée ou une indication géographique protégée. Leurs ambassadeurs présents s'efforcent de faire partager leur passion et leur savoir-faire avec un public toujours demandeur de produits de qualité. Des ateliers de fabrication de Reblochon, des animations autour de la dégustation de fromages, vins savoyards et de bières artisanales issues de la brasserie du Mont-Blanc sont proposés.

Sur la Foire, les échoppes savoyardes bénéficient d'un emplacement privilégié. La routes des fromages de Savoie, via l'association des fromages traditionnels des Alpes savoyardes (AFTalp), est un réseau destiné à faire découvrir la culture fromagère de la région.
Autre rendez-vous fromager, les 130 ans du camembert Jort ; avis aux amateurs de fromages à pâte molle et croûte fleurie. Pour ponctuer tous ces événements fromagers, une grande fanfare escortée par la confrérie du Taste Fromage de France apporte un volet solennel par sa présence.
Autre moment officiel de cette Foire aux fromages et aux vins, la signature du protocole de jumelage entre les villes d'Antony et d'Antélias au Liban.
Ce moment important pour les deux villes ne pouvait que se terminer que par une réception à l'Hôtel de Ville d'Antony et de son premier magistrat, avec l'aimable participation des chefs et professeurs de cuisine Jean-Yves Corvez et Sylvain Rebulard et bien évidemment, comme chaque année, des élèves du lycée professionnel de cuisine Théodore Monod d'Antony.

Crédit photo : Denis-Emmanuel


Inauguration de l'exposition Géométrie Sud, du Mexique à la Terre de Feu, à la Fondation Cartier pour l'Art Contemporain, avec l'architecte et artiste Freddy Mamani.
Exposition très en couleurs à la Fondation Cartier. L'architecte Freddy Mamani s'amuse à marier géométries et couleurs pour un résultat des plus surprenant et décoratif.

La Fondation Cartier n'a cessé d'explorer la diversité et la richesse de la création en Amérique Latine. L'exposition Géométrie Sud s’intéresse cette fois à la présence de la géométrie dans l'art de ce continent, tant chez les artistes issus du monde amérindien, que chez ceux qui puisent leur inspiration dans le modernisme européen ou dans l'art précolombien.
L'architecte bolivien Freddy Mamani, revisite dans une démarche contemporaine, le vocabulaire et les motifs stylisés de sa culture Aymara, la minorité amérindienne la plus importante en Bolivie. Pour son premier projet hors de son pays natal, il conçoit à la  Fondation Cartier un salon de eventos, transposant à Paris l'esprit des fêtes populaires andines.
La Fondation Cartier fait le choix de mettre en lumière des artistes méconnus ou rarement exposés. Créant des dialogues inattendus, Géométrie Sud, du Mexique à la Terre de Feu témoigne tout autant du plaisir purement jubilatoire des artistes pour le motif que de la puissance créative méconnue des cultures locales encore vivantes aujourd'hui. 
L'ensemble de ces œuvres nous mènent ainsi du Mexique à la Terre de Feu, vers d'éblouissantes découvertes colorées, graphiques et spirituelles.



Crédit photo : Denis-Emmanuel

Freddy Mamani prend goût à l'architecture et à la construction pendant son enfance, en accompagnant son père maitre-maçon sur les chantiers. Au début des années 1990, il s'installe à El Alto, sur les hauteurs de la Paz, et devient entrepreneur indépendant tout en suivant des études d'architecture et d’ingénierie. Alors qu'émerge une bourgeoise Aymara soucieuse d'affirmer son identité, Freddy Mamani lui même issu de cette communauté indigène développe un style architectural dit néo-andin propre à sa culture.
Originaire de la région du lac Titicaca, les Aymara sont aujourd'hui installés dans toutes les Andes et constituent la minorité amérindienne la plus importante de Bolivie. Haut en couleur, les bâtiments de Fredy Mamani se distinguent des ordinaires constructions de briques, aux tons monotones des paysages de l'Altiplano. Leurs façades et les décors intérieurs reprennent le vocabulaire géométrique des cultures précolombiennes et amérindiennes, tandis que leurs couleurs s'inspirent des tissus andins et des costumes cérémoniaux Aymara. Ils obéissent à une organisation précise : le rez de chaussée comprend des appartements et des boutiques destinés à la location, le premier étage offre un impressionnant salon de eventos où se tiennent les mariages et de grandes fêtes communautaires Aymara, et le dernier étage abrite la résidence privée et luxueuse du propriétaire, appelée chalet

Depuis la dernière création de Freddy Mamani, au début des années 2000, des bâtiments se sont multipliés et nous en comptons aujourd’hui prés d'une centaine dans toute la Bolivie. 
Pour la Fondation Cartier, à l'occasion de l'exposition Géométrie Sud, du Mexique à la Terre de Feu, on peut bien dire que Freddy Mamani crée sa première salle de bal hors de la Bolivie.

Crédit photo : Denis-Emmanuel
 
Trophée Jean Delaveyne sur Equip'Hôtel : le grand gagnant à l'honneur.
Le trophée Jean Delaveyne est organisé tous les deux ans sur le salon Equip'Hôtel à Paris. Son niveau d'excellence n'est plus à prouver : il est considéré par de nombreux professionnels comme l'un des plus grands trophées culinaires nationaux mais également comme un tremplin pour le concours du Meilleurs Ouvriers de France.

Crédit photo : Cyril Zekser/Toques Françaises

Au fil des éditions, le Trophée Jean Delaveyne a su conserver son niveau d'excellence grâce à la créativité et au professionnalisme du chef. Pour cette 13e éditions, les épreuves finales se sont déroulées le mardi 13 novembre sur le salon d' Equip'Hôtel, porte de Versailles, date à laquelle fut également célébré le centenaire de Jean Delaveyne, ce chef cuisinier-patissier également surnommé affectueusement le Sorcier de Bougival.

Donc pour cette 13e édition du Trophée Jean Delaveyne, placée sous le Haut Patronage du président de la République, le jury d'exception a souhaité récompenser, après 5h30 d'épreuves, la créativité et le professionnalisme de Julien Guenée, chef à l'Automobile Club de France. 
Outre ce prestigieux prix, Julien a remporté le Prix Spécial du foie gras Rougié, le Prix Spécial artistique et le Prix Spécial Jean Delaveyne.

Julien s'est particulièrement distingué par son entrée ou il proposait un Sandre du Val de Loire laqué au beurre d'écrevisses, chartreuse de butternut, quenelles d'écrevisses glacées puis, en plat, un chou farçi feuille à feuille, pomme Anna croustillante, cèpes rôtis au jus sauce Préigueux et en dessert, une tarte soufflée au chocolat, et la Pomme Chanteclerc façon café gourmand ( tatin de pomme, crème brulée aux pommes, clafoutis aux pommes).
Le trophée, le Vase de la Manufacture de Sèvre, fut remis par Nadia Seghier, adjointe du préfet de la région Ile de France, au nom du président de la République en présence de Michel Cadot, préfet de la Région Ile de France et de Guillaume Gomez, MOF et Chef des Cuisines de l’Élysée. Lucas Régnier de l'hôtel-restaurant les Caudalies, est arrivé deuxième suivi d'Olivier Chaput du restaurant ShowDevant.


La remise des prix a eu lieu en soirée ans en ses mêmes lieux. En ouverture de la remise des prix, un hommage a été rendu à Joël Robuchon, qui nous a quitté cette année. Moment d'émotion également avec Agnès Delaveyne, petite fille du grand chef du Camélia à Bougival, disparu en 1996. Tout a été orchestré par la très dynamique Marie Sauce, présidente de l'association des Toques Françaises et Christian Millet, président des cuisiniers de France. 


Crédit photo : Cyril Zekser/Toques Françaises
Le mot de Julien.

Un grand merci à mes deux commis de la finale du Trophée Delaveyne, vous avez fait un super travail. 
Bravo à vous les loulous Félicie et Gauthier.

Crédit photo : Cyril Zekser/Toques Françaises

Après quelques jours de recul, je tenais à remercier toute l'organisation des Toques Françaises, tous les Meilleurs Ouvriers de France pour leur présence et leurs conseils. C'était un magnifique concours avec un sujet à la hauteur de l'événement et j'ai pris beaucoup de plaisir. Merci à tous.
On dit que derrière un chef il y a toujours une femme... mais aussi un chef, pour moi un mentor, un chef avec qui vous avez la même vision de la cuisine. Je peux dire que trois mots nous réunissent : excellence, rigueur, passion pour notre métier. Si j'ai gagné le Trophée Delaveyne c'est parce que j'ai quelqu’un qui me pousse au quotidien, qui me transmet son savoir et m'accompagne chaque jour.
Un beau travail d'équipe. Le travail paye.
Merci à mon chef Gilles Grasteau.


Remerciements à Cyril Zekser, auteur-photographe, à qui nous devons tous ces clichés pris sur le vif et donc très riches en émotions ; de remarquables photos culinaires viennent également émaillées le reportage. Ses différentes activités sur son site ici

Et pour terminer, la vidéo officielle du prix Jean Delaveyne immortalisant pleins de grands moments vécus par toute l'organisation des Toques Françaises, des candidats bien évidemment assistés de leurs apprentis et du public nombreux venu les soutenir.




La rencontre culinaire sur le Pub St George.
A l'occasion du Salon International de l'Agriculture de Paris, AHDB nous a accueilli au Parc des expositions de la porte de Versailles. 

Pendant le Salon International de l'Agriculture, AHDB Beef and Lamb a reçu, dans une ambiance Country Pub, ses invités dans le Pub St George, un stand des plus intimes et conviviaux de 150 m², pour y découvrir et goûter la viande de bœuf et d’agneau.

Crédit photo : Denis-Emmanuel

C'est en effet dans un décor de pub de campagne anglaise, autour duquel paissent de superbes bovins et ovins, que AHDB met tout en scène (bienvenue à l'heure du déjeuner où des grillades à la plancha sont servies à une sélection de professionnels invités) pour expliquer ces deux filières aux visiteurs. Du pré à l'assiette, on peut mieux comprendre et apprécier ce que véhicule en valeur de tradition, qualité et fraîcheur et ce que cela signifie pour ces viandes estampillées Norme Qualité Britannique
Quatre spécimens de race Beltex sont présentés côté ovins, et coté bovins, quatre superbes reproducteurs : un taureau et une génisse de race Hereford ainsi qu'un taureau et une vache de race Angus.
Pour apprécier la viande de visu, les découpes de viande sont exposées dans les barquettes comme dans un rayon de la grande distribution. Les gammes classiques d'agneau St George présentes dans la plupart des enseignes françaises ainsi que les innovations récentes sont mises en avant. 

Une larges place sera donnée aux barquettes sous skin dont le développement en rayon est à la mesure des services rendus en termes d'aspect visuel, de présentation, d’hygiène, de sécurité alimentaire, de praticité et de qualité de conservation avec des durées optimales d'utilisation au-delà de deux semaines.

Une méthode d'élevage ancestrale, basée sur le plein air et le bien-être animal.
Outre-Manche, les productions bovines et ovines sont basées sur l'exploitation des ressources naturelles disponibles et font partie du décor de la campagne. Les terrains vallonnés ne sont adaptés aux céréales, et le climat océanographique et pluvieux favorise de riches herbages. L'élevage est donc souvent la seule activité agricole possible et les éleveurs ont acquis un savoir-faire incomparable depuis plus de deux siècles.
Le respect de l'animal est une composante essentielle de la qualité de l'élevage. La méthode d'élevage privilégiée est le plein air intégral.

L'agneau St George, Norme Qualité Agneau Britannique, de plus en plus populaire.
Dans les hypermarchés français, la notoriété de l'agneau St George a atteint 63% en janvier 2018. Elle a augmenté de 37% au cours des trois dernières années. C'est dans le Nord que l'agneau St George est le plus connu avec un taux de notoriété de 75% devant l'Ile de France et le Sud-Est de la France. Pour l'agneau St George, le premier critère de choix des professionnels de la grande distribution est la qualité, devant le prix et la disponibilité.

St George le mag ou pour tout savoir sur l'agneau St George ici.

Le bœuf Norme Qualité Bœuf Britannique trace sont chemin.
Les marques Vintage et Herdshire sont de plus en plus visibles dans la restauration commerciale, surtout dans la région parisienne et dans le Grand-Est de la France. Ces viandes issus de bœufs et de génisses à viandes croisées, séduisent par leur qualité et tendreté constante. La part croissante des races natives britanniques (Hereford, Angus, Shorthorn, Devon) dans l’approvisionnement, améliore les qualités organoleptiques de la viande et tout particulièrement sa saveur.

AHDB c’est aussi l'occasion de connaître les cheddars de Snowdonia Cheese Compagny et ainsi déguster la variété de ces délicieux fromages anglais d'exception, créée dans les vallées, lacs et montagnes majestueuses du Pays de Galles du Nord, préparés avec soin d’après des recettes uniques pour fournir une qualité supérieure.

Crédit photo : SnowdoniaCheeseCompagny

Formés en 2001 par des producteurs laitiers Gallois, les fromages ont été proposés tout d'abord sur les marchés fermiers au Royaume-Uni. L'engouement a été immédiat. En 6 mois la gamme s'est établie au sein du comptoir des crémiers et des épicerie fines.


On enfile un casque audio, puis un autre de réalité virtuelle, et nous voilà projetés dans un univers fictif... bienvenue à Laval Virtual.
Du 20 au 24 avril, la ville de Laval a accueilli la 21e édition du Laval Virtual. Avec 300 exposants et 20 000 visiteurs attendus, le salon Laval Virtual est le plus grand événement professionnel dédié à la réalité virtuelle et à la réalité augmentée ; c'est devenu une référence dans le monde des technologies immersives. Lors des journées BtoB, ce sont près de 200 conférenciers, experts venant de plus de 50 pays qui interviennent au sein de 3 cycles de conférences. 
Cet évènement à ne pas rater, n'a d'égal que sa version chinoise de QingDao.

Crédit photo : Denis-Emmanuel

Réalité virtuelle. 
La réalité virtuelle est une technologie immersive qui permet de placer l'utilisateur directement au cœur d'une simulation interactive. Le but est de lui faire percevoir un environnement artificiel de façon réaliste et de lui donner la possibilité d'interagir intuitivement et naturellement avec ce monde.

Une technologie de plus en plus pointue.
La réalité virtuelle peine à séduire le grand public. Les développeurs se focalisent de plus en plus sur le marché des entreprises. Un certain nombre de marques proposent un matériel  haut de gamme, très fonctionnel. C'est ainsi que nous pouvons trouver maintenant sur le marché, des casques dès plus confortables, étanches, durables et résistants aux chocs avec serre-tête plus rigide. 
Les composants et boutons en plastiques sont remplacés par du métal, plus solides et les câbles, plus gros, ont gagné en résistance. Cette tolérance aux chocs ainsi acquise n’empêche nullement d’acquérir un matériel qui se veut de plus en plus léger et très design. Le champ de vision a été étendu à 114° grâce à des lentilles asymétriques, et l'utilisation de petits écrans a permis de rendre le casque plus compact. Les nouvelles lentilles permettent également un plus grand sweet spot, c'est à dire que la tolérance est plus grande pour que l'image reste nette même si le casque n'est pas parfaitement aligné sur le visage.

La certification haute-résolution des casques et des écouteurs intègre maintenant un son 3D directionnel afin de délivrer un audio immersif. De puissants amplificateurs de son, capables de contrôler des écouteurs à haute impédance, créent des paysages sonores très surprenants pour l'utilisateur. Avec des doubles microphones qui réduisent sensiblement les bruits ambiants, on peut entendre son environnement tout en restant immergé dans n'importe quelle réalité, sans avoir besoin de retirer le casque.
 
Le tracking des mains et des doigts en réalité virtuelle offre une meilleure immersion dans le monde du virtuel. Cela permet aussi davantage d'interactivité. Les techniques actuelles de suivi de mouvements des doigts, sont généralement basées sur l'utilisation de gants spéciaux. 
La société HTC vient de proposer aux développeurs un kit leur permettant de suivre les mouvements des mains sans gants, et pour le Vive Pro, le tracking des mouvements des doigts.

Les étonnantes possibilités de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée.
La réalité virtuelle a la faculté d'agir directement sur le cerveau. L’environnement virtuel a été pensé dans les moindres détails visuels et sonores pour renforcer l'immersion de la personne ; de cette immersion qu'elle procure, la réalité virtuelle permet de plus facilement se projeter dans une situation donnée et de prendre une décision.
Les start-up l'ont bien compris et s'orientent sur la conception industrielle grâce à la réalité virtuelle. Elles se destinent essentiellement au marché professionnel et vise en particulier les architectures, les designers industriels, le monde de la santé, le divertissement et la relaxation hors domicile ou encore les énormes potentialités et vision ambitieuse du tourisme.
C'est ainsi que la start-up américaine FundamentalIVR veut révolutionner la formation des chirurgiens grâce à la réalité virtuelle sans faire de compromis sur le réalisme de la simulation. Elle combine pour cela des gants haptiques de pointe et un bras articulé. Les gants avec retour haptique permettent à un utilisateur de ressentir les objets virtuels. Ces gants, qui sont chacun dotés de 130 actuateurs microfluidiques et d'une résistance de 1,8 kg par doigt, sont les plus évolués du marché à l'heure actuelle ce qui est, pour cette entreprise, un excellent argument de vente en mettant en exergue toute l'attention qu'elle porte sur le sens du toucher dans ses simulations.
Le cas présenté se focalise sur les procédures orthopédiques et simule la pose d'une prothèse totale de hanche. Le système permet notamment au chirurgien de sentir la présence d'excroissances osseuses autour de la hanche et d'identifier un ligament clé, par le toucher. Un niveau de détails calibré au millimètre près, qui renforce la mémoire du geste.
Des modules de formations sont également proposés au chirurgiens gastro-entérologues et ophtalmologues pour des simulations d'opérations délicates employant des outils bien particuliers. 
La réalité virtuelle est particulièrement prometteuse pour la formation chirurgicale du fait des enjeux pour le patient. Les chirurgiens n'ont plus à apprendre en opérant et peuvent expérimenter tous les scénarios possibles à l'avance afin de savoir à quoi s'attendre le jour où ils se retrouveront devant un cas de figure spécifique.

L'armée de terre du Royaume-Uni lance un programme pilote pour entraîner ses soldats en réalité virtuelle. Elle espère mieux les préparer de cette façon à des situations complexes et difficiles à reproduire physiquement, comme le combat en milieu urbain ou le contrôle de foule en conditions difficiles. Un autre avantage est la possibilité de rapidement relancer un scénario pour tenter une autre approche et comparer l'efficacité des différentes tactiques employées.
La réalité virtuelle est une solution pour former la police aux situations délicates et risquées, apprendre aux forces de l'ordre à mieux appréhender les dangers, et ainsi, cette immersion dans l'action est une manière de leur apprendre à éviter le plus possible l'usage de l'arme à feu. La réalité virtuelle pousse le policier à une certaine analyse des situations pour parvenir à une désescalade de la violence. Par exemple le policier sera confronté avec l'outil à des cas de personnes souffrant de problèmes mentaux : il devra en une fraction de seconde distinguer les expressions de panique, de celles de brutalité.
Ces entrainements procurent un stress et une tension se rapprochant au maximum de ceux ressentis lors d'une intervention. Cela est rendu possible grâce à un appareil que l'utilisateur fixe à sa ceinture, qui lui envoie une forte décharge électrique quand il est touché.

La téléportation dans une destination touristique ou comment voyager dans son canapé.
Le monde du tourisme s'est rapidement approprié les techniques immersives et interactives de la réalité virtuelle et augmentée qui est en train de devenir un pilier de la transformation numérique du tourisme. Les agences de voyages, les grandes chaînes hôtelières sont attentives à ces invitations au voyage.
Le pionnier dans ce domaine est le Club Med qui a filmé plus d'une dizaine de ses villages et activités et propose aux clients en boutique des visites virtuelles qui apportent une aide à la décision d'achat en complément de leurs brochures et de leurs sites Internet.

Crédit photo : Denis-Emmanuel et ville de Laval

Les expériences en réalité virtuelle pour promouvoir le tourisme permettent aux utilisateurs de se muer en touristes et de partir à la découverte d'un pays ou d'un lieu célèbre sans bouger de place. 
Au fil du temps, la réalité virtuelle a trouvé sa place dans le tourisme et de plus en plus d'entreprises l'utilisent pour promouvoir leurs services. C'est le cas de nombreux établissements, comme les clubs de vacances ou les hôtels qui exploitent les avantages de la réalité virtuelle pour guider les futurs touristes dans leur recherche de destinations de voyage. 
Cette technologie peut être également utilisée pour s'instruire ou se divertir, en offrant des informations inédites aux utilisateurs.

Didier Maignan, directeur adjoint de la communication de la ville de Laval nous propose de visiter virtuellement la Mayenne à bord de son canoë kayak.


Laurent Chretien, directeur du salon : 5 ans d'immersion au coeur de l'écosystème des Réalités Virtuelles et Augmentées (RV-VA). C'est un spécialiste des nouveaux usages de ces technologies futuristes et pleines d'avenir.

Crédit photo : LavalVirtual
 
Il participe activement au développement économique de la région, tout en dirigeant Laval Virtual, ce premier salon international dans le domaine des nouvelles technologies.  
Laurent Chretien nous en dit plus sur ces technologies appliquées dans le secteur du tourisme.

" La réalité virtuelle peut servir d'outil de promotion à travers des films immersifs pour certains produits comme par exemple l'industrie du tourisme. Nous pouvons nous servir de réalité virtuelle pour la promotion des produits que l'on peut valoriser à travers des films immersifs. Les agences comme Thomas cook, nous permettent de visualiser et de nous immerger dans des destinations potentielles. Cela peut vraiment aider le client à préparer son voyage en prenant en compte un peu mieux les souhaits du futur vacancier. 
D'autres, comme les hôtels Marriott, ont crées des salles d'inspirations virtuelles dans leurs hôtels pour faire découvrir à leurs clients, les richesses du patrimoine alentour et les informer sur des possibilités d'excursions.
Si je me projette dans le futur, est ce que l'on va arriver à remplacer le voyage tellement la qualité de l'expérience virtuelle sera forte... je ne le pense pas, même si on peut imaginer que dans les années 2030 d'autres sens que celui de la vue seront présents au sein des expériences de réalité virtuelle, notamment celui de l'haptique, donc tout ce qui se rapporte au toucher et l’olfactif ". 

Laval ou toute une ville au rythme du virtual.
Pour tous les passionnés d'art et les curieux des explorations numériques, c'est le lancement, pendant la semaine du Laval Virtual, du festival Art&Réalité virtuelle Recto VRso qui, dès sa première édition en 2018, est devenu une référence mondiale.  

Crédit photo : ville de Laval et Denis-Emmanuel

L'exposition présente des sculptures animées, des environnements immersifs, des installations interactives avec ou sans visiocasque. Une occasion de s'approprier la problématique de l'illusion, qu'elle soit réelle ou virtuelle.

Recto VRso, c'est un parcours gratuit dans plusieurs lieux de la ville (le musée du vieux château, le théâtre, les bains douches municipaux ou encore le Bateau Lavoir)
On y retrouve une belle programmation d'artistes, reconnus ou émergents.
Toujours dans le cadre de l'exposition artistique Recto VRso, le musée artistique des grottes de Salgues propose une visite virtuelle et des expériences immersives dans l'une de ses galeries. Cette année, cette attraction a eu lieu dans un pavillon de chasse des jardins de la Perrine.
Une formidable occasion de se divertir et de s'instruire tout en visitant les quartiers historiques de Laval.

Recto VRso... à partager pour que la qualité des œuvres n'ait d'égal que la quantité des visiteurs.

Crédit photo : Denis-Emmanuel

Pour aller plus loin le dossier de presse de Laval Virtual ici.


Alexis Tricoire, l'homme qui voit la vie en vert.
Alexis Tricoire, designer et plasticien est diplômé de l'Ensad en 1994. Aprés un master en architecture à l'Art Institut de Chicago, il côtoie des designers comme Sylvain Dubuison, Christian Ghion et Pucci de Rossi et de cette émulation, il acquiert de nouvelles techniques et sublime son Art.
Alexis, designer végétal, est maintenant connu pour mixer végétaux et art monumental dans les lieux publics.
Son crédo : que les plantes colonisent astucieusement le milieu urbain et acquièrent de nouvelles valeurs liées au bien-être et aux problématiques écologiques.

Après un parcours des plus riches en créations artistiques commandées par de grands industriels et des institutions (l'Oréal, Lancaster, Cartier, Philips...), de nombreuses distinctions honorifiques, remisent par des professionnels, viennent récompenser ses œuvres (Grand prix de la Presse Internationale du meuble, prix du concours des Lunetiers, prix Top Plastique pour sa chaise Slice ainsi que plusieurs labels VIA). 
Alexis développe ses connaissances dans l'univers du végétal en réalisant scénographie et sculptures végétales de l’exposition Folies Végétales consacrée au botaniste-chercheur Patrick Blanc, présentée en 2007 à l'Espace EDF à Paris. 
Sur cette lancée, il fonde Végétal Atmosphere qui est, on peut bien le dire, un studio-laboratoire de design végétal. Ce studio explore de nouvelles voies techniques de végétalisation inspirées par les richesses de la biodiversité.
Le château et le centre d'art de La Maréchalerie de Versailles lui commandent des sculptures estivales dans le cadre d'expositions, la Macif et Groupama le demandent pour des installations évènementielles particulièrement pointues. 
Il réalise pour le Pôle de Loisirs et de Commerce de Lyon Confluence, un ensemble de sculptures végétales monumentales et durables, une plate-forme expérimentale pour le Lycée horticole de Caen, une exposition au Jardin des Tuileries...

Plus recemment, avec Hybridations, Alexis peuple les Grandes Serres du Jardin des Plantes avec des lianes, fleurs et autres habitants de la forêt, fabriqués avec des matériaux de récupération (brosses industrielle recyclées), qui voisinent avec de vrais palmiers rares. 
Il y a aussi cette incroyable cabane végétale d'une vingtaine de mètres carrés pour Solution Cop21, une manifestation où se tiennent les négociations internationales sur le climat avec, pour sauver la planète, une centaine d'idées projetées en un film réalisé à partir de données scientifiques de la Nasa.
 
Crédit photo : Alexis Tricoire

Ce début d'année inaugure des projets durables à grande échelle : les restaurants Côté Sushi, les Galeries Lafayette à Shanghai et l'ouverture du premier studio Alexis Tricoire à l'étranger (Shanghai), une oeuvre éphémère emblématique pour les Floralies Internationales de Nantes et le Carré Edouard VII à Paris.
 
Crédit photo : Denis-Emmanuel
 
Le carré Édouard VII (passage ouvert au public en journée qui relie le 22 bd des capucines au théâtre Edouard VII) et ses 3 cours en enfilade, était jadis plutôt austère. Seule les bandes bleue et rouge du plasticien Felice Varini sur les façades des immeubles de bureaux, poussaient à l'étonnement.

La société foncière Lyonnaise, propriétaire de cet ensemble immobilier, a fait appel à Alexis Tricoire pour concevoir un lieu de vie extérieur qui conjugue désign et végétal.

Donner de la Vie, créer des accidents de parcours, sortir de la trame architecturale, travailler sur la présence aléatoire de l'objet... Alexis a fonçé sur ce projet et a conçu des bancs-îlots, réalisés en éventails de lattes de bois de Robinier, issus de nos forêts françaises et de socles en inox polis, soulignés par un éclairage rasant en led pour les nouveaux usages de la vie en extérieur diurne ou nocturne, comme travailler, se restaurer, se reposer, se détendre. 
Des prises usb et des tablettes rondes en inox sont à la disposition des accros à l'ordinateur. 

Crédit photo : Denis-Emmanuel

Le design des bancs-îlots reprend la forme sinueuse du symbole de la vie de l'adn, créant un effet d'engrenages en mouvement.

La végétation jaillit du banc souligne Alexis qui précise avoir planté plus d'une trentaine d'espèces de plantes et quelques arbustes, dans de grandes jardinières équipées d'un système d'irrigation automatique. 
Ce carré Edouard VII est maintenant des plus réussis et l'on a plaisir à si retrouver, entre amis, collègues ou tout simplement seul, en flanant dans ce centre de Paris très animé.

Avec son Banc Botanic Twist, Alexis Tricoire a été récompensé par le Janus 2017 de l'Espace de Vie et le Janus 2018 de l'Industrie.
Pour aller plus loin, le site d'Alexis.


Les dépérissements de la vigne : mobilisation et innovation vigneronne dans les Charentes.
Piloté par les Chambres d'agriculture, le projet MIVigne a pour objectif central de remettre les viticulteurs et les vignerons au cœur de la lutte contre les dépérissements. Le Val de Loire, les Charentes et le bassin Rhône-Provence sont actuellement concernés.

Les Chambres d'agriculture se mobilisent pour créer des réseaux de viticulteurs acteurs pour échanger, partager, innover et progresser pour mieux lutter contre les dépérissements de la vigne.

Créées en 1924, les Chambres d'agriculture au service du développement des agricultures et des territoires, sont des établissements publics dirigés par des élus et elles sont agréées par le ministère de l'agriculture.

Le réseau des Chambres d'agriculture est investi de 3 missions qui sont de contribuer à l'amélioration de la performance économique, sociale et environnementale des exploitations agricoles et de leurs filières, accompagner dans les territoires, la démarche entrepreneuriale et responsable des agriculteurs ainsi que la création d'entreprise et le développement de l'emploi, assurer une fonction de représentation auprès des pouvoirs publics et des collectivités territoriales.
Présentes au niveau départemental, régional et national, les Chambres d'agriculture sont constituées de 4200 élus et emploient plus de 8000 personnes.

Les dépérissements et en particulier les maladies du bois ne semblent pas être un problème récent. On trouve des descriptions de cette maladie insidieuse pouvant s'apparenter aux dépérissements, depuis l'Antiquité. 
Les maladies du bois constituent la cause principale du dépérissement de la vigne et quand on manque de pluie à la belle saison, le stress hydrique constitue bien souvent un facteur aggravant.
Cette maladie est due à plusieurs champignons qui s'attaquent à la charpente et aux organes pérennes de la vigne, provoquant dans un certain laps de temps la mort du cep. Les champignons responsables de la maladie pénètrent dans la vigne par les plaies de l'écorce souvent occasionnées par la taille, et y désorganisent les cellules du bois en les transformant en un tissu semblable à de l'amadou. La vigueur végétative de la vigne chute inéluctablement et la souche meurt lorsque les canaux qui transportent la sève sont détruits. 
En fonction du type de champignons, les feuilles se colorent et se nécrosent, les sarments se dessèchent, les racines meurent, des taches apparaissent sur les raisins. 
Ces maladies pouvant causer des pertes de plus de 10% par an de rendement, touchent principalement des vignes âgées mais ce qui est plus grave, c'est que les jeunes plantations ne sont souvent pas épargnées.

Un plan national de lutte contre le dépérissement a été mis en place avec l'aide du ministère de l'Agriculture. Vignerons, techniciens des Chambres d'agriculture et chercheurs de l'Inra sont unis dans une coopération constructive pour trouver des solutions à une maladie aux causes multiples. 
Anastasia Rocque, chargée d'études à la Chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire et coordinatrice des réseaux de viticulteurs acteurs dans la lutte contre le dépérissement de la vigne, nous parle du projet MIVigne.

Crédit photo : Chambres d'agriculture

Le projet Mobilisation Innovation Vigneronne ( MIV), projet porté par les Chambres d'agriculture dans le cadre du plan national contre les dépérissements du vignoble, est un projet qui est là pour créer 29 réseaux composés entre 5 à 15 viticulteurs-acteurs par réseau. 
Ces réseaux sont dans 3 bassins viticoles pilotes : le bassin Rhône Provence, le bassin des Charentes et le bassin du Val de Loire constituant des lieux d'échanges et de partages entre vignerons pour aller vers des innovations, des idées, voir ce que peut nous amener le terrain à la recherche et qu'est ce qui peut être contributeur de ce plan national contre les dépérissements de la vigne. 
Le but est une collaboration entre conseillers viticoles et vignerons pour arriver à mettre en place des essais comparatifs par exemple de taille, de curetage, de greffage ; en Charentes, nous avons 4 groupes qui sont sur des thématiques différentes comme des thématiques matérielles, végétales, maladie du bois, conduite de la vigne et aussi thématique climatique où nous essayons de mettre en place des comparaisons de pratiques comme la taille en fonction de la Lune, des plantations de nouveaux cépages qui étaient utilisés à l'époque mais que nous avions arrêté parce qu'ils étaient trop sensibles aux maladies ou peu productifs ; cette observation nous permet de savoir s'ils sont plus résistants aux maladies du bois et si en les replantant, ils pourraient contribuer à une augmentation de production par des techniques mises en place dans le bassin Rhône Provence, dans les réseaux autour de tailles respectueuses des flux de sève, autour des problématiques de stress hydrique avec mise en place de rétenteur d'eau pour voir si on peut avoir des reprises au niveau d'implantations plus importantes et plus rapides, donc un retour de production forcément accéleré. 
En Val de Loire, c'est 9 réseaux répartis de Nantes à Blois avec 4 réseaux en Indre-et-Loire, des réseaux tournés autour des méthodes curatives avec bien évidemment du regréffage, du curetage pour essayer d'optimiser ces techniques et faire en sorte qu'elles soient là pour aider le viticulteur à augmenter le potentiel de production de ses vignes.

Crédit photo : Denis-Emmanuel

Ce projet est là aussi pour retravailler le rôle de viticulteur, ne plus le voir comme récepteur d'une science de données scientifiques mais de le voir comme contributeur, un contributeur de première ligne dans cette bataille contre le dépérissement ; c'est une volonté de sa part mais c'est aussi une façon d'avoir un lien avec la recherche et créer ces réseaux tournés vers l'échange entre les scientifiques et les viticulteurs, confronter des données empiriques et des donnés scientifiques et progresser dans ce sens pour avoir des solutions efficientes sur le terrain, notament de façon technique, économique mais aussi organisationnelle et sociétale.

Nous remerçions Delphine Belleveau responsable de la pépinière viticole Cabel à Sonnac, Jean-Baptiste Pinard du domaine de la Tour Vert à Foussignac et Christophe Gambier viticulteur à Triac Lautrait, pour leur disponibilité et leur aimable accueil dans leur domaine viticole respectif.


Le Sénat fait son cinéma avec œnovidéo.
Le festival international œnovidéo s'attache à valoriser les œuvres photographiques et cinématographiques tournées vers la vigne et le vin. Cet évènement d'envergure organisé par Forum œnologie et placé sous le patronage de l'OIV, rassemble de nombreux professionnels du cinéma, du vin et des photographes de tous les pays durant quatre jours.

Depuis bientôt trente ans, le festival itinérant œnovidéo a l'ambition de sélectionner et montrer ce qui a de meilleur en films et en photographies, sur le monde de la vigne et du vin. Il propose au public une pléiade de documentaires (longs et courts métrages) sur la culture et le patrimoine vitivinicole des quatre coins de la planète à travers une sélection officielle, ainsi qu'une exposition internationale de la photographie toujours sur le thème de la vigne et le vin. 
Au printemps 2019 à Marseille où 37 films de 17 pays ont été proposés, le jury présidé par la journaliste et productrice Catherine Lamour a décerné le Grand Prix œnéovidéo au film catalan de M. Cortadelia 40 hectàrees - La terra i el pagès (40 hectares, la terre et le cultivateur).
Ce film conte l'histoire de 10 producteurs de la région vitivinicole de Penedès en Catalogne.
Formidable narration nous faisant découvrir leur travail au quotidien, nous sensibilisant à leur relation avec la terre et leurs difficultés face aux grands producteurs de Cava.

Crédit photo : Oénovidéo

Parmi les autres thématiques abordées ou récompensées, la réhabilitation de techniques antiques, la place de la femme dans un secteur plutôt masculin, la place des noirs d'Afrique du Sud ou encore le regard des jeunes générations sur le vin.
Il est important de souligner que la recherche d'alternatives aux produits phytosanitaires, aux pesticides en viticulture et la mise en œuvre d'une méthodologie de production biodynamique ont été mises en relief dans plusieurs documentaires.

En présence de Michel Gourinchas, maire de Cognac et de Jérôme Sourisseau, président de l'agglomération de Grand-Cognac, la grande nouvelle est tombée au Palais du Sénat, à savoir que la 27e édition du festival international œnovidéo se tiendra au printemps; à Cognac, plus précisement au centre des congrès de La Salamandre. Après Marseille direction Cognac.
Cette venue a été rendue possible grâce à une candidature partenariale réunissant les collectivités locales, les interprofessions vitivinicoles l'office de tourisme et l'association les savoir-faire du Cognac qui porte un projet d'inscription à l'Unesco.
Il est à parier que dans cette capitale de l'eau de vie, de savants documentaires et d'étonnantes photographies ne manqueront pas de nous étonner. 

Prix Littéraire et de la Poésie de la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet.
Décerné par la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet du nom du fondateur de Publicis, le prix littéraire de la Vocation récompense depuis 1976 des auteurs d'expression française de 18 à 30 ans, publiés depuis juin de l'année précédente.

Le jury a réuni : Kaouther Adimi, Jean-Luc Barré, Alain Germain, Anne de la Baume, Marie-Françoise Leclère, Christophe Ono-dit-Biot, Erick Orsenna et PhilippeTaquet
Les jurés du prix de la poésie sont : Fabienne Courtade, Benjamin Le Bras, Emmanuel Moses, Sophie Mauleau, Elsa Pattot, Lysiane Rakotoson, Bernard Thomasson et Vincent Vivès.
Victor Jestin et Flora Souchier sont les heureux lauréats des prix de la vocation.
 
Crédit photo : Denis-Emmanuel

Le lauréat reçoit 4000€ en septembre et la même somme en décembre lors de la cérémonie de remise des bourses à la promotion de l'année, qui regroupent une vingtaine de lauréats dans diverses disciplines.
Pour le prix de la poésie, il distingue également un jeune auteur de 18 à 30 ans qui reçoit 2000€ en septembre et 2000€ en décembre. 

Victor Jestin, 25 ans a passé son enfance à Nantes ; il vit aujourd'hui à Paris. L'idée lui est venue d'écrire ce livre en souvenir de vacances qu'il qualifie de contradictoire quand il était jeune adolescent. Dans La chaleur, paru le 28 août chez Flammarion, il assiste passivement, sans émotion, en étranger, à la mort d' Oscar, jeune homme de 17 ans, dans un camping poisseux, bruyant, sentant l'ambre solaire.
Pour Flora Souchier, elle a été décorée pour Sortie de route, un recueil qui sera prochainement édité au Cheyne. 

Depuis 2002, le Cheyne édite le lauréat du prix de poésie de la Vocation
L'histoire de la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet ici.
 
 
Bicentenaire de la naissance de Gustave Flaubert... et c'est en Seine-Maritime.
Il faut une volonté surhumaine pour écrire, et je suis qu'un homme disait Flaubert. La vie et l'œuvre de cet écrivain majeur du 19ème siècle sont intimement liées au territoire, de la Côte d'Albâtre à la Seine, en passant par la campagne cauchoise ou brayonne si bien décrites dans ses romans.
 
Né le 12 décembre 1821, il n'a jamais vraiment quitté sa Normandie natale, source inépuisable d'inspiration ; son œuvre universelle est empreinte d'une incroyable modernité très commémorée partout dans le monde. En effet, ce formidable ambassadeur de Seine-Maritime porte les couleurs du département bien au-delà des frontières françaises.
Ses descriptions de Tôtes, Ry ou Rouen, dans Madame Bovary ou encore Etretat dans Bouvard et Péruchet, sa compréhension fine de la sociologie et de la psychologie normande, que ce soit celle de la ruralité du pays de Caux ou de la bourgeoisie rouennaise, en font un témoin privilégié de son époque.
 
Le département de Seine-Maritime a bien évidemment encouragé et soutenu une vingtaine d'initiatives visant à célébrer toutes les œuvres flaubertiennes. Avec un livre de Gustave Flaubert sous le bras, en route pour le Parc de Clères avec une exposition clin d'œil à Loulou, le perroquet d'un cœur simple puis, direction l'Abbaye Saint-Georges de Boscherville et ses superbes jardins en passant par le musée Victor Hugo - Maison-Vacquerie Villequier.
Au cœur de la Seine-Maritime, à Clères, l'ornithologue Jean Delacour, achète ce domaine en 1919 et y développe sa passion pour la zoologie, la botanique et bien évidemment l'ornithologie ; il crée ainsi au siècle dernier un jardin d'Eden : le  Parc de Clères. 
Ce parc animalier et botanique idéalement situé à 25 km de Rouen s'étend sur 13 hectares de nature autour d'un château Renaissance témoin de 1000 ans d'histoire en Normandie. Devenu propriété du conseil départemental de Seine-Maritime, ce parc œuvrant pour la conservation et la protection d'espèces en voie de disparition, est classé au titre des sites naturels tandis que les différents éléments castraux préexistants au domaine sont inscrits au titre des monuments historiques.
Dans le cadre du bicentenaire de la naissance de Gustave Flaubert, le parc de Clères propose une exposition autour de Loulou le perroquet, personnage du conte un cœur simple, un des 3 contes de Flaubert. Elle aborde les différentes espèces de ces oiseaux particuliers, leur symbolique et leur place aux côtés des humains.
 
Crédit photo : Denis-Emmanuel
 
Le bicentenaire de la naissance de Gustave Flaubert c'est aussi une belle occasion d'évoquer, par l'exposition Voyage(s) en Orient au Musée Victor Hugo - Maison Vacquerie, ces écrivains normands voyageurs du 19ème siècle, qui se sont nourris d'un Orient réel ou fantasmé et ont contribué à travers leurs textes, leurs dessins et leurs correspondances à nous permettre de rentrer dans leurs réflexions et leurs rêveries. Auguste Vacquerie, Maxime Du Camp, Camille Saint-Saëns, Gustave Flaubert et surtout Victor Hugo pour qui l'Orient demeure du domaine de l'imaginaire et du merveilleux font voyager les visiteurs dans leur Orient.

L'essor de l'orientalisme est favorisé par le Romantisme français et Victor Hugo même s'il n'a pas fait le voyage, s'en fait le chantre dans Les Orientales qui auront une influence notable sur de nombreux écrivains et artistes.
Flaubert rapportera de ces voyages des carnets, prémisses du Voyage en Orient et du célèbre Salammbô, ce roman où un Orient de rêve, éclatant de couleurs et de barbarie prend vie à chaque page. Son meilleur ami, Maxime Du Camp en rapportera lui, des clichés qui représentent de véritables avancées photographiques et archéologiques.
 
En hommage à l'exposition Voyage(s) en Orient, un tapis floral oriental a posé ses racines au centre de la pelouse du jardin de la Maison Vacquerie - Musée Victor Hugo. Ce tapis floral est une idée originale de la cellule Parcs et Jardins des Sites et Musées, Direction de la Culture et du Patrimoine. Trois experts jardiniers ont ainsi réuni1500 plantes annuelles pour ce résultat sans égal.
 
Flaubert, entre ici et ailleurs ; la botanique vient compléter cette évocation de l'Ailleurs flaubertien dans les jardins de l'abbaye de Saint Georges de Boscheville avec comme guides et conseillers les paysagistes Michel Racine et Béatrice Saurel ou l'herbier contemporain de Pascal Levaillant ou encore le Voyage en Orient avec les plantes proposées dans l'ensemble des jardins, des sites et des musées du département.
Propriété du département de la Seine-Maritime nichée dans la vallée de Seine, très proche de Rouen, c'est au pied de cette abbaye bénédictine fondée au 12ème siècle que se trouvent ces magnifiques jardins monastiques labellisés Jardins Remarquables.
 
Caché comme un trésor, alliance d'art et de culture... comment ne pas succomber dans la pureté et la sérénité qui émanent de ce lieu hors du temps, de cette inoubliable vue panoramique sur la vallée de la Seine ; les amateurs d'architecture romane peuvent flâner dans le jardin monastique parmi les plus beaux jardins des abbayes du Nord de la France, à la découverte du potager fleuri, des bosquets amoureusement taillés dans une géométrie irréprochable, des parterres de plantes médicinales et aromatiques, du verger et des plantes parfumées du jardin des senteurs. Au centre d'un ensemble fleuri, le tout s'épanouit de façon harmonieuse, élégante et linéaire. Les couleurs s'enchevêtrent pour se combiner magnifiquement. Aux pieds des vignes, proches du labyrinthe végétal, les arceaux de bois sous le poids du feuillage et des roses diffusent des senteurs envoûtantes.
 
Crédit photo : Denis-Emmanuel
 
Flaubert, entre ici et ailleurs fait la part belle à l'association de photos évoquant les voyages de l'auteur avec des extraits de texte et un soin particulier pour la mise en paysage de sa typographie. Nous sommes avec Flaubert... au Paradis.
 
 
Centenaire du Territoire de Belfort ou la création du 90e département français.
Le département du territoire de Belfort fête son centenaire. Plus jeune département de France, les autres départements ayant fêté leurs 230 ans, le Territoire de Belfort célèbre cet anniversaire en proposant de nombreux évènements et festivités.

Le Territoire de Belfort est l'unique département français à fêter ses cent ans. Créé en 1922 et situé au nord de la région Bourgogne - Franche Comté, à moins de 2 heures de Paris en Tgv, le Territoire de Belfort est un concentré de France, entre histoire passionnante, patrimoine impressionnant, nature foisonnante et vie culturelle bouillonnante. Le territoire affiche fièrement sa nouvelle signature Territoire du Lion.
 
Crédit photo : Denis-Emmanuel

Situé entre les massifs montagneux du Jura et des Vosges, Belfort est une zone de passage d'une vingtaine de kilomètres de largeur appelée trouée de Belfort. Déplacements, conquêtes et conflits ont ainsi forgé son caractère et façonné son identité. Né officiellement en 1871 avec la signature du Traité de Francfort qui met fin à la guerre franco-prussienne, le Territoire de Belfort échappe à l’annexion grâce à sa résistance. Un temps nommé arrondissement subsistant du Haut-Rhin, il devient un département français à part entière le 11 mars 1922.
 
Le Territoire de Belfort est resté ce département, le seul en France né de circonstances historiques exceptionnelles et porteur d’une forte charge patriotique. Ce caractère bien trempé, représenté par le Lion de Bartholdi, sera distillé dans chaque événement organisé à l’occasion du centenaire.
 
Les périodes sombres des conflits armés n'ont pas épargné les Belfortains. Aux défenseurs de Belfort 1870-1871... c'est la devise gravée aux pieds du Lion. En effet, c'est bien la résistance de la ville qu'est dédiée l'œuvre de Bartholdi
Quand la France capitule le 26 janvier 1871, plus que jamais Belfort tient bon. Le siège dure plus de trois mois mais les hommes du colonel Denfert-Rochereau tiennent tête aux troupes prussiennes. L'ordre de reddition tombe le 18 février. La garnison quitte la ville en armes. Ce courage maintes fois salué aura pour conséquence directe de conserver Belfort à la France. L'Allemagne obtiendra l'Alsace-Moselle mais concède la ville des trois sièges.
 
Voilà qu'arrivent quatre longues années d'angoisse avec la 1er guerre mondiale  qui a coûté la vie de 1400 Belfortains mort au combat.

Crédit photo : Denis-Emmanuel


Sa position stratégique conduit une nouvelle fois la ville à un destin hors norme. Déclarée en état de siège le 3 août 1914,la ville de Belfort est placée sous contrôle militaire. Tout est organisé pour permettre à l'état-major de travailler dans des conditions optimales et cela commence par l'évacuation d'envergure dite des bouches inutiles où, du 4 au 15 août, 20 à 25000 personnes sont contraintes de quitter la ville : vieillards, femmes et enfants, détenus, malades ou handicapés sont envoyés dans des villages d'accueil principalement dans les départements du Doubs, de l'Ain, du Jura ou encore de l'Isère.
Ces personnes ne seront autorisées à réintégrer leur domicile qu'un an plus tard, en août 1915.
En plus des restrictions et du rationnement qu'engendrent toutes les guerres, les Belfortains ont dû subir les bombardements incessants soit au total plus de 700 bombes et obus tirés sur la ville au cours de ce conflit. Etonnamment les dégâts furent moins important que prévu et l'on ne déplora que 17 victimes.
 
Le 18 juin 1940, Belfort tombe entre les mains des Allemands, le jour de l'appel à résister du général de Gaulle. 
Plus de quatre ans plus tard la situation semble désespérée et la libération tant attendue se fait attendre. Il faudra attendre le 19 novembre au soir pour voir, aux portes de la ville débarquer les troupes de la Première armée. Les Allemands livrent leurs dernières forces dans la batailles et finissent par quitter définitivement la place le 25 novembre 1944. 
Les Belfortains peuvent de nouveau voir le drapeau tricolore flotter au-dessus de la citadelle.
 
Le centenaire c'est vraiment l'occasion de faire rayonner ce département aux multiples facettes bien au-delà de nos frontières, de découvrir ou redécouvrir l'histoire et le patrimoine culturel et gastronomique du Territoire du Lion, d'admirer cette nature luxuriante.
 
Les équipes du département très mobilisées, ont pour cette grande et belle aventure,  créé un site qui se veut interactif, accessible et instructif dont le challenge sera de le faire vivre durant cette année : www.centenaire90.fr 
 
 
Conception du magazine Esprit Hauts de France ou tout l'art de valoriser tout le savoir- faire et la générosité d'une région.
Le magazine Esprit Hauts de France numéro cinq a été présenté sur le Domaine de Chaalis  par  Daniel Fasquelle, Président du Comité Régional du Tourisme et des Congrès Hauts de France  (CRTC) secondé par Jean-Philippe Gold, Directeur CRTC Hauts de France, lors d'une conférence de presse.
 
Le Domaine de Chaalis, à 40 Km au nord de Paris, s'étend sur 1000 hectares de terres, de forêts et d'étangs. Fondée en 1137 par le roi Louis VI, cette abbaye cistercienne est devenue au cours du 19e siècle un lieu de séjour imprégné par le romantisme. 
A côté du bâtiment conventuel aménagé en demeure de plaisance, s'élèvent les ruines de l'ancienne église, la chapelle peinte à fresques par Primatice au 16e siècle et la célèbre roseraie que garde le mur élevé par l'architecte Serlio.
 
En 1902, Chaalis est acquis par Nélie Jacquemard-André, qui restaure le domaine et y rassemble une collection de près de 4000 œuvres et objets d'art. A sa mort en 1912, elle lègue Chaalis et son hôtel parisien à l'Institut de France, qui s'attache depuis à restaurer et à conserver ce patrimoine exceptionnel tout en l'ouvrant au plus grand nombre.
 
Crédit photo : Denis-Emmanuel

Le magazine annuel Esprit Hauts-de-France a été créé en janvier 2018 pour un grand tirage de 250 000 exemplaires, 1 million de lecteurs dont 187 000 abonnés. Il incarne et révèle vraiment la générosité naturelle du territoire. C'est la générosité des paysages avec des espaces immenses préservés et protégés, générosité du patrimoine avec de nombreux sites classés aux dimensions grandioses à l'image de ces cathédrales surprenantes, ces beffrois imposants et ces musées admirablement entretenus pour offrir aux visiteurs des tranches de notre histoire de France.
Ce magazine se fait l'écho de l'intensité des fêtes données pour des moments bien particuliers dans une générosité du terroir et de ses habitants, riches de valeurs humaines, riches d'empathie et de convivialité ou cette certaine attention sincère vers l'autre.
C'est un magazine créé pour inspirer des découvertes à une clientèle d'immédiate proximité ou visiteurs proches, voyageant en couple, en famille ou entre amis et qui sont, pour la plupart, sur des séjours d'un ou plusieurs jours. Ce réseau s'appuie sur des offices de tourisme et agences départementales du tourisme de la région dans son processus de création, pour porter la bonne offre vers le bon client tout en illustrant l'ensemble du territoire. Il faut souligner qu'entre 10 et 20 pour cent des dépenses touristiques effectuées par les abonnés en Hauts-de-France sont déclenchées uniquement par le magazine.
C'est un magazine qui est lu et relu, conservé et recommandé par les nombreux abonnés, un magazine qui donne envie, donne une bonne image de la région et surtout, un magazine qui rend fiers les habitants de la région. Les statistiques Think Out 2022 sont là et nous révèlent que 70 pour cent des lecteurs de ce magazine le relisent plusieurs fois par an et conservent tous les numéros, 62 pour cent ont une meilleure image de la région après avoir lu ce magazine et que 79 pour cent déclarent être plus fiers de la région.
 
Reconnue au plan national deuxième région française pour la qualité de l'accueil par l'enquête Booking 2021 et 2022 et plaçant Amiens 3ème meilleure destination européenne en 2022, la gastronomie n'est pas oubliée puisque l'Institut International de la Gastronomie, de l'Art et de la Culture  a décerné le label Région européenne de la gastronomie
Ces classements et distinctions honorifiques sont bien le reflet d'un art de vivre en Hauts-de-France.
 
Cette générosité naturelle et reconnue est clairement revendiquée avec la nouvelle signature : Generous by nature. 
Avec le magazine Esprit Hauts-de-France, la région s'inscrit parfaitement dans le tourisme de demain : un voyage au vert qui fait du bien au corps, au cœur, à l'âme et à l'esprit. C'est toute la qualité du lien humain à travers la convivialité légendaire des gens du Nord.
 
De nombreuses filières sont associées au cinquième numéro de ce magazine  comme les réseaux des Parcs Naturels Régionaux, la fédération de sports (voile, randonnée pédestre et cyclo...), l'association des Parcs et Jardins Hauts-de-France, la filière gastronomie, bière et champagne, la filière mémoire et CWGC, l'urbain, les musées, le tourisme de Savoir-Faire, entreprise du patrimoine vivant, les réseaux de Bienvenue à la ferme, Estaminet du Nord, Gîte de France.
 
Pour s'abonner en ligne : www.tourisme-en-hautsdefrance.com
 
 
L'Atelier Alain Ellouz : collection de luminaires et projets architecturaux en albâtre et cristal de roche.
L'Atelier Alain Ellouz est un atelier créatif, spécialiste de deux matériaux d'exception : l'albâtre et le cristal de roche. Véritable ébéniste de la pierre, l'Atelier crée des luminaires, du mobilier et des projets sur mesure en collaboration avec des grands designers dans le monde. Entre design épuré et formes organiques, l'Atelier traduit l'extraordinaire richesse de ces deux pierres dans une indéniable ode à la nature.
 
C'est un lieu unique. Nichée dans la verdoyante vallée de la Bièvres, non loin de Paris, la Fondation Alain Ellouz est un hommage à l'architecture post-moderne. Le toit en forme de pagode associé aux bas-reliefs sculptés des façades latérales confère toute sa singularité à l'édifice. La Fondation offre un écrin unique à l'albâtre dans ses formes les plus diverses. La Fondation se déploie sur plus de 2000m² et se compose de différents espaces parmi lesquels la galerie d'art, le labo, véritable lieu d'expérimentation technique et artistique, le café de l'albâtre et le showroom.
 
Crédit photo : Denis-Emmanuel

C'est en 2005, à Jouy-enJosas, qu'Alain Ellouz crée son atelier, avec des réalisations en albâtre, ce qui en fait leurs originalités. Il s'approprie un matériau qui au premier abord n'a rien de luxueux, pour en faire un joyau de sculpture. Il est, ce que l'on pourrait appeler un sculpteur de pierre, qui associe les technologies de pointe et celle de la lumière pour des créations faites à la main. Une technique qui lui vaut d'être l'un des meilleurs artisans français et de s'inscrire dans le patrimoine de l'hexagone de par ses créations. 
La Fondation Alain Ellouz propose a des artistes et designers d'explorer les infinies facettes de cette pierre et d'inventer de nouvelles formes d'utilisation. De la conception à la diffusion, la Fondation accompagne les artistes tout au long de leur au long de leur projet de co-création.
 
Ces pièces sur-mesure telles que des murs rétroéclairés ou des pièces de mobilier en collaboration avec de grands noms du design,  sont le fruit d'un savoir-faire exposé dans les plus beaux intérieurs de luxe, résidences privées, boutiques de luxe comme la Maison Villeroy, hôtels de grand standing, restaurants de prestige ou même encore dans des palais royaux.
 
L'atelier c'est une équipe de plus de 30 personnes qui se partagent entre designers, sculpteurs, ébénistes ainsi que chefs de projets. L'orchestration remarquable de tous ces talents, produira ces œuvres d'art tant admirées dans le monde. En effet, la réussite de l'atelier ne se cantonne pas qu'a la France, on peut depuis 2014 retrouver un showroom à Londres ainsi qu'a New York, depuis 2018... Preuve que cette qualité de production et cette rigueur dans le travail méritent leur renommée internationale.
 
L'albâtre, en calcaire ou en gypse, ce matériau reconnu pour sa beauté et sa facilité d'utilisation depuis l'Antiquité a une formidable particularité : laisser passer la lumière. Une qualité qui séduit Alain Ellouz, convaincu du potentiel inexploité de l'albâtre. Il imagine ses premières pièces et élabore une approche très contemporaine mêlant le matériau à la lumière en jouant bien évidemment sur la translucidité. Eclairé subtilement, ce matériau laisse transparaître les sédiments qui le composent et forment une sorte de nuage.
 
Très fragile, l'albâtre demeure sensible aux chocs, aux taches et à la chaleur qui peuvent la transformer facilement en poussière. Afin d'y remédier, l'Atelier a mis au point le procédé Stonelight qui permet de rigidifier, d'imperméabiliser et de rendre résistant à la chaleur cette pierre qu'il achemine depuis les carrières espagnoles.
Il est important de souligner que cette technique n'altère en rien les qualités naturelles du matériau.
 
La collection Iconic est à l'image des créations imaginées et façonnées par l'Atelier Alain Ellouz et son équipe ; elles se caractérisent comme le dit son sculpteur par une écriture simple laissant l'esthétique de l'albâtre parler. Hommage à l'architecture contemporaine, cette gamme de luminaires d'albâtre est à l'image d'un jeu de construction à partir d'une forme simple appelée tronc conique. C'est une forme géométrique qui allie des lignes courbes et des arêtes précises.

 La Fondation Alain Ellouz pour l'albâtre propose à des artistes et designers d'explorer les infinies facettes de cette pierre et d'inventer de nouvelles formes d'utilisation en participant sous la forme d'un workshop. De la conception à la diffusion, la Fondation accompagne les artistes tout au long de leur projet de co-création. Chaque pièce est unique, numérotée, co-signée et sera exposée dans l'espace Galerie de la Fondation ou dans des galeries d'art partenaires.
 
 
Grande fête des plantes à l'abbaye Saint-Georges de Boscherville.
Jardins en éveil, la grande fête des plantes organisée par le Département de la Seine-Maritime dans les jardins de l'abbaye de Saint-Georges revient pour la deuxième édition le 1 et 2 avril. Les Saveurs aux jardins ont été mises à l'honneur.
 
C'est en cette période bien choisie qu'est le printemps, saison rêvée pour s'occuper du potager et du verger, sorti tout juste de la torpeur de l'hiver, où les sols se réchauffent et où la montée de la sève régénère les plantes et dynamise des jardiniers toujours plus créatifs, que Marie-Laure Sucré, directrice des jardins de l'abbaye Saint-Georges, contrôle toute la logistique de cet évènement. Les partenaires médias comme Rustica, France Bleu Normandie, France 3 Normandie sont au rendez-vous.
C'est sous le mécénat de la société Truffaut et en présence de nombreuses associations comme Les Amis des Fleurs, l'association des Parc et Jardins de Normandie ou encore l'association du Domaine de Merval, que cette deuxième édition de Jardins en éveil a été placée sous le signe des saveurs et du jardin gourmand, sous l'œil attentif des cinquante exposants présents lors de cette manifestation. Les meilleurs spécialistes du monde végétal apportent conseils, astuces et informations pratiques. 
Au programme de ces deux journées, concerts, dédicaces de livres, visites, démonstrations et ateliers enfants-adultes. Nous apprécions la passion et le savoir-faire des nombreux pépiniéristes et horticulteurs spécialisés, artisans, producteurs locaux, maison d'édition et commerçants de décoration, mobilier et matériel de jardin, outils de jardin. Jardin en éveil propose de découvrir l'incroyable diversité des plantes potagères, mais aussi des fruitiers ou autres buissons à petits fruits. Une organisation efficace de prêt de brouettes et ramassage minute pour le chargement, harmonise logistiquement ces deux jours de fête.
 
Ces journées festives c'est aussi l'occasion de découvrir et déguster des productions locales allant de la bière artisanale aux confits de fleurs et de plantes, de biscuits, de miel, de tisanes ou encore de safran régional.
 
C'est en véritable ambassadeur que Bertrand Bellanger, président du département de la Seine-Maritime nous parle avec passion des activités culturelles de sa très jolie région.
Les jardins de l'abbaye Saint-Georges situés dans la commune de Saint-Martin de Boscherville ouvrent, en ce début de printemps, leurs portes pour une nouvelle saison culturelle et botanique qui s'annonce passionnante.
 
Avec notre grande fête des plantes Jardins en éveil, tous nos sens seront ainsi en ébullition. La vingtaine de pépiniéristes, les décorateurs de jardins et les associations qui seront présents, feront découvrir aux visiteurs, que nous espérons nombreux, la richesse de leurs productions respectives et de leurs activités.
 
Ces jardins originellement vivriers font également la part belle au potager. Celui-ci est justement mis à l'honneur cette année par l'exposition Inspirations au potager du photographe culinaire Frank Hamel qui sublime les légumes dans une photographie clair-obscur envoûtante.

Déambuler dans les jardins de l'Abbaye est à la fois une invitation à la sérénité et également une découverte botanique incroyable sur 5 hectares redessinés à partir d'iconographies du XVIIIe siècle et magnifiquement entretenus par un chantier d'insertion sociale, s'intégrant ainsi au cœur des compétences du Département.

Gageons que cette programmation de printemps et celle qui arrivera en seconde partie d'année, permettra aux jardins de l'abbaye Saint-Georges d'être une fois de plus prisés par les visiteurs amateurs ou non de jardins.

Merci Bertrand Bellanger de nous faire découvrir ce patrimoine et dans l'attente de nous retrouver l'année prochaine pour la troisième édition des Jardins en éveil.

Crédit photo : Denis-Emmanuel

A travers son exposition, à l'abbaye, dans le cadre de Jardins en éveil, coups de projecteur sur Franck Hamel, photographe culinaire. 
 
Franck est avant tout un homme discret qui s'éclipse derrière les aliments, les plats et les cuisiniers ; une discrétion qui explique surement son talent. Photographe auteur spécialisé dans les univers culinaires, Franck Hamel expose d'étonnants clichés pour lesquels fruits et légumes ont pris la pose. Il sait mieux que quiconque photographier les cuisiniers et leurs petits plats. Il se consacre presque exclusivement à valoriser par l'image divers objets liés à l'alimentation et aux créations culinaires.
Après des études en Arts Plastiques, il voyage de la Roumanie au Vietnam en passant par le Maroc, puis il choisit de poser son sac à Rennes, sa ville d'origine, et de passer de la photographie de reportage à la photographie culinaire.
 
Le travail de Franck Hamel s'inscrit dans une quête artistique et philosophique qui témoigne de son profond attachement à la nature. Son écriture photographique est sans aucun artifice et se limite à deux ingrédients essentiels : la lumière du jour et le sujet. Il met de la couleur dans ses clichés et ne triche jamais. Il use de fonds noirs pour mettre en valeur l'harmonie des couleurs. 
Il choisit minutieusement ses mets, parfois nobles, souvent ordinaires et toujours graphiques. Il faut souligner que Franck donne peu dans le carné, il dit avoir du mal à représenter la viande mais se rattrape sur les légumes, fruits, poissons, produits bruts qui, sous son regard, sortent du banal. Il sublime une betterave Chioggia, un coco de Paimpol, un homard bleu tout juste sorti de l'eau, une fève de cacao ou encore un étonnant gros plan d'un grain de poivre Timut du Népal révélé par un habile rayon de lumière apprivoisé par l'objectif de Franck et qui nous donne un savant jeu de contrastes.

Si nous voulions résumer, Franck Hamel est un poète qui, à travers sa focale, révèle l'art contenu dans le produit brut et ce révélateur, c'est la lumière naturelle maitrisée par des jeux de lumières photogéniques dont l'instigateur est Franck. Comme nul autre, il donne un sens au produit, nous invite à le contempler dans les moindres détails, ceux sur lesquels nos yeux pressés ne s'attardent jamais.


Arrêt sur images : l'exposition monographique de Nikos Aliagas en l'abbaye de Jumièges, le spleen d'Ulysse.
C'est là vraiment une expérience visuelle et spirituelle qui nous transporte dans un voyage unique autour des thèmes de la mer, de l'exploration et du voyage avec en filigrane le mythe d'Ulysse dont la vie et son voyage furent jalonnés de tourments, d'épreuves et de combats imposés par certains dieux de l'Olympe.

Guidé par l'Odyssée d'Homère, Nikos explore en photographies le mythe du héros contemporain qui, à la manière d'Ulysse, se fait homme en affrontant l'adversité. Ses photos en noir et blanc reflètent la mélancolie, l'errance, l'âpreté des épreuves, le mal du départ et le retour incertain, la métamorphose et l'acceptation de soi.
Dans un voyage géographique autant qu'introspectif, Nikos esquisse avec sensibilité les affres et la beauté de l'existence.

Ce remarquable photographe et journaliste nous plonge dans un monde en perpétuelle mutation et bien souvent frappé d'amnésie. Il nous invite à poser un regard nouveau sur le passé pour mieux comprendre le monde qui nous entoure et ce présent qui nous échappe.
Pour l'exposition Le spleen d'Ulysse et le livre qui en découle, Nikos s'empare de la figure mythologique d'Ulysse, pour nous pénétrer de cette quête d'un homme en errance qui cherche à revenir chez lui et à retrouver ce qu'il a aimé. 
 
Dans ce voyage photographique d'une soixantaine de photos prises en majeure partie en Grèce, tel un écrin des plus prestigieux, le logis abbatial qui tutoie dans un dialogue intemporel, les ruines spectaculaires de l'abbaye de Jumièges, présente au public cette exposition, soigneusement protégée et mise en valeur. 
 
Crédit photo : Denis-Emmanuel

Nikos Aliagas de son vrai nom Nikölaos Aliàgas, né le 13 mai 1969 de parents grecs a grandi dans l'atelier de son père, tailleur lequel s'est distingué à l'époque par la création des costumes d'Alain Delon sur le film Borsalino.
Après avoir obtenu son baccalauréat, il s'inscrit à la Sorbonne où il suit des cours de lettres modernes. Polyglotte, il rejoint la chaîne Euronews où il devient journaliste politique et réalise des interviews de nombreuses personnalités tout en parallèle présentant à Athènes le journal de 20h30 sur la chaîne privée grecque Alter Channel.

La Star Academy, 50 minutes inside, the voice, la plus belle voix font de Nikos Aliagas une célébrité. C'est en effet grâce à l'immense succès de ces émissions et à leur pérennité que Nikos accède à la notoriété en devenant leur maître de cérémonie à chaque saison diffusée sur TF1. Figure des années 2000 de Tf1, Nikos a su se faire une place de choix sur la grille audiovisuelle. D'un tempérament touche à tout, Nikos pousse la chansonnette à plusieurs reprises, interprétant par exemple une reprise de l'Envie d'aimer ou des duos célèbres avec Nolwenn Leroy
Auteur de plusieurs livres dont Allez voir chez les Grecs, Carnet de route d'un émigré, Nikos now, Ce que j'aimerais te dire et L'Epreuve du temps, il figure également dans quelques films comme 8th Wonderland et dans le film Turf, où il joue son propre rôle.
 
Côté amour, Nikos a un coup de foudre pour Tina Grigoriou, médecin d'origine grecque. Ensemble ils ont une petite fille, Agathe et un peu plus tard arrive le petit Andréas.
Pour sa contribution au rayonnement de la France et de sa culture, Nikos reçoit le titre honorifique d'Officier de l'Ordre des Arts et Lettres.
 
Crédit photo : Denis-Emmanuel

Le célèbre présentateur pose son regard sur le monde depuis une vingtaine d'années et plus particulièrement en Grèce où il a toute ses racines et où il aime souvent retourner loin des paillettes et du showbiz. Ce passionné de photos s'est exposé dans de nombreuses galeries en tant que photographe entre la Belgique, la France, Monaco et la Grèce.
 
C'est certain, on connaît Nikos Aliagas plus par ses animations télé et ses interviews people ; on le connaît beaucoup moins comme un remarquable photographe pourtant... son appareil ne le quitte jamais, en témoigne la trentaine de clichés exposés en ce moment sur les grilles de l'hôtel du Département de Seine-Maritime, à Rouen et dans le cadre somptueux de l'abbaye normande de Jumièges. Des photos prises en arpentant la terre normande, de la Seine à partir de Rouen, rencontrant des lieux, des habitants, des personnages et un territoire profondément marqué par le fleuve. A travers cette exposition, il partage son regard sur les hommes, les femmes, les paysages et le riche patrimoine ; il nous dévoile une vision du monde pleine d'humanité.

Ces 2 expositions, en résonance avec l'Armada, évènement majeur du monde de la mer, offrent aux visiteurs l'opportunité de découvrir la vision artistique et la sensibilité de Nikos Aliagas mettant en lumière la beauté et l'histoire des bords de Seine ainsi que l'abbaye de Jumièges.
Le spleen d'Ulysse du 8 juin au 31 octobreInterview de Nikos Aliagas
 
 
De fabuleux jardins, profusion de fleurs et de légumes, trésors de biodiversité... des cocons de sérénité mis à l'honneur par Jardiner Autrement.
Jardiner Autrement a pour objectif d'informer, sensibiliser et aider les 17 millions de jardiniers amateurs. Jardiner Autrement est une initiative portée par la Société nationale d'Horticulture de France (SNHF) depuis 2011 et soutenu par le ministère en charge de l'écologie et le ministère en charge de l'agriculture. Elle a été créée dans le cadre du plan Ecophyto, pour informer les jardiniers amateurs sur les moyens existants pour jardiner sans pesticides.
 
En effet, Jardiner Autrement propose à tous les passionnés, qu'ils soient jardiniers ou amateurs de jardin, un concours annuel depuis 2011, qui récompense les démarches les plus audacieuses en termes de préservation des équilibres biologiques sur les balcons ou terrasses, dans les jardins privés ou les parcelles de jardins collectifs.
 
Les candidats sont évalués sur la mise en œuvre d'une démarche responsable de jardinage respectueuse de la nature, l'évolution de leur techniques et pratiques ainsi que sur leur capacité de transmission et leur partage de savoir-faire tant reconnu et admiré.
 
Ce concours est donc ouvert à tous et 4 catégories d'espaces de jardinage sont proposées soit : les grands jardins privés de plus de 100m², les petits jardins privés de moins de 100m², les parcelles privées en jardin collectif et les cultures hors sol (culture en bacs, terrasse et balcon, cour, toit).
Les techniques alternatives efficaces pour un jardin en bonne santé, c'est apporter des clefs pour réussir un jardin plus respectueux de la nature.; c'est ce qu'ont bien compris nos 4 lauréats: David Fromont pour son jardin de 1500m² à Saint Armel dans le Morbihan, Sandrine Theard pour sa parcelle dans le centre des jardins familiaux de Balzac à Angers, Thomas Hugron pour son jardin de 80m² à Saint-Nazaire et André Chaterin pour ses tours de cultures à Béziat.
 
Notons que 3 prix d'encouragement ont été décernés à Delphine Challier pour son jardin de 500m² à Simeyrol, Magali Pedreguera pour sa parcelle cultivée au sein des jardins familiaux de Saint François à Tours et Jacob Guinont pour son jardin de 50m² a Clermond-Ferrand.
Le jury s'est prononcé également sur 2 prix spéciaux décernés à Valérie Salogne-Ballester pour ses solutions exemplaires pour contourner les contraintes du climat méditerranéen à Marseille et Adrien Lagnier pour son très beau jardin artistique à Laignelet.

Retrouvons tous nos chers passionnés dans leur pratique respectueuse de l'environnement, leur passion qu'ils transmettent avec amour et altruisme, leur volonté d'un autre monde où le végétal est respecté et reprend ses droits dans un combat de tous les jours pour une restauration de la biodiversité terrestre et aquatique.

Crédit photo : Denis-Emmanuel

Pour la protection du patrimoine depuis plus de 180 ans, la Société Nationale d'Horticulture de France réunit des jardiniers amoureux de la nature et respectueux de l'environnement. Son objectif est de diffuser la culture et les savoir-faire en jardinage et horticulture, valoriser l'art des jardins, s'impliquer dans le végétal et favoriser le maintien de la biodiversité.
 
 
La Société Nationale d'Horticulture de France accueille un nouveau directeur en la personne de Nicolas Margerin, ingénieur de formation dans le domaine du génie civil et de l'environnement, qui a exercé des responsabilités managériales importantes au sein de la SNCF avant de diriger une association particulièrement active sur les situations liées au handicap et à la mobilité en affinité étroite avec la SNCF et la RATP.
Depuis 2022, à l'appui de solides compétences, il dirige avec brio une équipe de 8 salariés. Animé d'une réelle appétence pour l'horticulture, il n'hésite pas, malgré un parcours professionnel déjà bien rempli, à suivre les enseignements de l'école Du Breuil pour parfaire ses connaissances dans ce domaine si passionnant qu'est le monde horticole au plus grand bénéfice pour cette prestigieuse institution : la SNHF.
 
A noter la présence de Jacques Hennequin, secrétaire général du Comité des Parcs et Jardin de France, membre de la commission d'attribution du label Jardin Remarquable pour l'Ile de France et membre de la commission Paysages et Sites pour le département des Hauts-de-Seine, président de l'association des Parcs et Jardins du Val de Marne (association pour valoriser et faire connaître le patrimoine végétal du Val de Marne), président, créateur et animateur de l'association Hortésia (association destinée à regrouper des amoureux des jardins et leur histoire). Sa principale activité est la visite de jardins remarquables en compagnie du propriétaire, du jardinier en chef ou d'un historien spécialiste du lieu.
 
Jacques Hennequin a fondé la société JH3D spécialisée dans la création de maquettes de jardins, paysages et bâtiments principalement assemblés avec des matériaux naturels. Des outils de travail  et de communication des plus précis, très utiles pour des collectivités ou des particuliers. 
 
 
Prix Liliane Bettencourt pour l'Intelligence de la Main - un label d'excellence.
Laurence des Cars, présidente-directrice du musée du Louvre a présidé le jury pour cette prestigieuse édition où, comme elle le rappelle si justement, les métiers d'art constituent un des maillons de l'institution parisienne où l'on sculpte, où l'on cisèle, où l'on grave, où l'on tapisse, où l'on forge et où l'on peint.

Créé en 1999 ce prix récompense savoir-faire, créativité et innovation dans le domaine des métiers d'art. Il est devenu un label d'excellence des métiers d'art français et contribue à leur rayonnement.
Les professionnels des métiers d'art sont des femmes et des hommes de passion, maîtrisant des techniques complexes, capables de transformer la matière pour créer des pièces uniques ou des petites séries. Ils façonnent, restaurent, imaginent des œuvres à la croisée du beau et de l'utile.
Les métiers d'art fondent notre histoire et notre culture et ils constituent aussi des atouts précieux pour la vitalité et l'avenir de la création. 
La Fondation s'attache à établir un dialogue avec les jeunes générations pour éveiller leur sensibilité et susciter des vocations, rappelant avec force que ce secteur se révèle être un vrai pourvoyeur d'emplois. Voilà pourquoi elle accompagne de multiples projets.
 
Plus que jamais ancrés dans le monde contemporain, ces métiers cristallisent les aspirations majeures de notre époque. La quête de sens, la recherche du bien commun, le respect de l'environnement, la noblesse du geste, le retour au temps long. 
Dans ce contexte bouleversé qui est le nôtre, ces valeurs participent à la réinvention de notre monde. Il va sans dire qu'elles y ont toute leur place.
 
Inciter les artisans d'art à aller plus loin, dynamiser les talents d'excellence, accroître leur rayonnement à l'International... c'est toute l'ambition que s'est donnée la Fondation en créant le Prix Liliane Bettencourt pour l'Intelligence de la main, dispositif qui n'a cessé de s'amplifier pour prendre aujourd'hui la forme de 3 récompenses : Talents d'exception, Dialogue et Parcours 
Pascal Oudet est lauréat du prix Liliane Bettencourt Talents d'exception pour son oeuvre : Laisser entrer le soleil. Talents d'exception récompense un artisan d'art pour la réalisation d'une œuvre résultant d'une parfaite maîtrise des techniques et des savoir-faire des métiers d'art.
 
Crédit photo : Denis-Emmanuel    
 
Avec Laisser entrer le soleil, Pascal signe une de ces créations les plus abouties. Par ses sculptures, il cherche à exprimer la quintessence du bois de chêne. Chacune de ses pièces est une recherche sur la forme, les courbes, sur la texture et un intime dialogue entre la lumière et le bois.
 
Pascal fait partie de ces artisans qui, à force de travail, sont devenus des virtuoses. 
Ses créations naissent sur un tour à bois. Il choisit soigneusement une pièce en chêne de plusieurs kilos pour la transformer à coups de gouge  et de talent en une fragile rondelle de dentelles, de quelques millimètres d'épaisseur.  
Plus qu'une passion, il en fait une profession. Cet ancien ingénieur a découvert le tour à bois, il y a plus d'une vingtaine d'années, lors d'une formation de son ancienne entreprise.
 
Il tourne exclusivement dans du bois de chêne pour réaliser ces pièces d'une grande finesse qu'il sable ensuite pour leur donner cette transparence si recherchée en révélant les structures profondes du bois. 
Pour ajouter un léger relief, il teinte légèrement certaines pièces en les trempant dans une macération de vinaigre et de clous.
 
Récompensé par de nombreux prix,.Pascal Oudet a exposé partout en Europe, aux Etats-Unis, en Chine, en Corée. Il est également exposé de façon permanente au musée de Figge, à Davenport, au musée d'art et de design de New-York et en France au musée du Bugey-Valromey.

Concours national des Jardins Potagers : grand moment de rencontre et de convivialité.
Tous les lauréats sont conviés à la cérémonie de remise des prix qui se déroule tous les ans, le premier mercredi du mois de décembre, entre jardiniers passionnés et journalistes de la presse spécialisée.
 
La société Nationale d'Horticulture de France (SNHF), l'association Jardinot, l'interprofession des semences et plants (SEMAE), la Fédération Nationale des Jardins Familiaux et Collectifs et en partenariat avec la Fédération des jardineries et animaleries de France et Cp Jardin (produits biologiques pour jardin) organisent chaque année, sous le regard attentif de ce jury d'experts composé de représentants de ces mêmes organisations, le concours national des Jardins Potagers, remarquables en termes de diversité des légumes cultivés, des bonnes pratiques de jardinage et de l'esthétique même du jardin. 
C'est en effet après avoir sillonné durant la saison estivale les routes de France pour découvrir toutes ces parcelles travaillées avec amour et passion que notre groupe d'experts sélectionne les lauréats les plus méritants. 
 
Ces visites, c'est avant tout une rencontre et un échange constructif avec le jardinier passionné qui devra, pour répondre aux règles, être majeur et résider en France métropolitaine. Le jury appréciera sa maîtrise, sa motivation et sa connaissance des plantes cultivées, la pertinence des espèces et variétés plantées du jardin ainsi que son sens de l'esthétique même du jardin en favorisant le mariage subtil des fleurs et légumes en intégrant une originalité de tracé. 
 
La mise en évidence de bonnes pratiques de jardinage c'est aussi le souci de préservation de l'écosystème et de la biodiversité tout en respectant scrupuleusement le règlement du concours dans chacune des 6 catégories existantes suivantes : jardinier amateur cultivant lui-même un jardin potager privatif pour répondre à son besoin personnel ou celui de sa famille, jardinier amateur cultivant lui-même un jardin potager mais dans un ensemble collectif de jardins pour répondre à un besoin personnel ou familial,  un jardin potager privatif situé dans un environnement paysager comme par exemple un château ou un grand parc, un jardin ou parcelles pédagogiques réalisées sur initiatives individuelles ou avec la participation d'associations utilisant le jardinage, des potagers partagés mis en place et cultivés au sein d'une entreprise ou d'une association et enfin pour la catégorie 6, le potager sur un balcon ou une terrasse. 
 
Crédit photo : Denis-Emmanuel

Tous les lauréats nominés reçoivent l'ouvrage Saveurs gourmandes du potager, des abonnements à des revues de jardinage, des semences et des végétaux et des petits outils de jardinage. 
A noter que les résultats sont publiés dans la revue de la SNHF Jardins de France,de l'association JARDINOT la Vie du Jardin et des Jardiniers ou encore dans Jardin Familial de France de la Fédération Nationale des Jardins Familiaux et Collectifs ainsi que sur leur site internet respectif.
 
Les membres de notre jury nous emmènent à la rencontre des grands prix de cette dernière édition en attendant la prochaine... avec impatience. Découvrons tous nos jardiniers passionnés.

Notons la présence de l'association Romarin qui, par des nombreuses actions de sensibilisation auprès d'enfants et jeunes adolescents œuvre afin de leur transmettre, dans un cadre pédagogique dans les écoles et lycées, les valeurs du jardinage et la découverte des fabuleuses richesses de dame Nature.